UN GRAND RETARD DANS LA REALISATION : Haddad perd un projet à un milliard de dollars

Le Gouvernement a entamé des procédures pour résilier le contrat d’un projet de ligne ferroviaire estimé à 1 milliard de dollars, attribué au groupe ETRHB appartenant à l’oligarque, Ali Haddad, actuellement incarcéré à la prison d’El Harrach pour corruption.

Après sa dernière visite à la wilaya de Tissemsilt, le ministre des Travaux publics et des Transports, Mustapha Kouraba, a ordonné le commencement des procédures pour la résiliation du contrat d’un projet de construction d’une ligne de chemin de fer, d’une valeur d’un milliard de dollars, attribué au groupe ETRHB, rapporte le site Ennahar Online qui cite une source au sein du ministère. Cette ligne de 160 Km, reliant les wilayas de Tissemsilt, Tiaret et Relizane jusqu’à Djelfa et Boughezoul, a enregistré un grand retard. Malgré le fait que le projet a été attribué à l’ETRHB et une entreprise espagnole en 2011, les travaux n’ont toujours pas été commencés jusqu’à aujourd’hui, à l’exception de quelques opérations de forage, selon la même source. L’entreprise espagnole s’est retirée en 2013, laissant sa part du projet au groupe d’Ali Haddad qui a par la suite reçu une enveloppe de 400 millions de dollars comme avance. Selon la même source, l’incarcération des 2 anciens ministres des travaux publics, Amar Ghoul et Boudjemâa Talaï, a un lien avec ce projet. Pour rappel, la justice a saisi les biens fonciers d’une entreprise appartenant à Ali Haddad. Il s’agit des locaux et biens de la société Spa Savem Ste Algérienne commerce, véhicules et maintenance, située à Bouira (98 km au sud-est d’Alger). La direction des domaines de la wilaya de Bouira a fait un écrit « urgent », pour expliquer que « les biens et droits fonciers de la société Spa Savem Ste Algérienne commerce, véhicules et maintenance font l’objet d’une saisie conservatoire, sur une décision du juge d’instruction près du tribunal de Sidi M’hamed d’Alger ». Il est à préciser que ces biens fonciers se trouvent dans la zone industrielle de Sidi Khaled, à Oued El Bardi dans la wilaya de Bouira.  Ali Haddad avait écopé de 6 mois de prison ferme et de 50 000 dinars, en début de mois de juin. Ce verdict a été prononcé suite à l’obtention et l’utilisation d’un deuxième passeport par Ali Haddad. Plusieurs autres enquêtes sont en cours et l’ex-patron du FCE fait l’objet de diverses accusations.

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