Tlemcen: la formation des journalistes, désormais une urgence

TLEMCEN- Le ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani, a affirmé jeudi à Tlemcen que la formation des journalistes n’était plus une option, mais est devenue une urgence.

Présidant l’ouverture de la cinquième session de formation sur la communication institutionnelle, le ministre a déclaré que, compte tenu de la forte concurrence que connait la presse nationale pour façonner l’opinion publique et influencer les relations individuelles et collectives à travers l’industrie de l’information, ainsi que la diffusion de fausses informations de manière instantanée via les réseaux sociaux, la formation « n’est plus une option mais une nécessité urgente ».

M.Bouslimani a rappelé que le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, dans ses derniers entretiens périodiques avec la presse nationale, avait affirmé son soutien absolu au processus de formation, notamment des journalistes, à la lumière des mutations profondes que connaît la profession, qui nécessitent d’améliorer leurs performances pour accompagner le développement croissant de la nouvelle Algérie et, partant, suivre l’évolution du monde de la numérisation et de l’intelligence artificielle.

Le ministre a indiqué que ce stage, destiné aux journalistes et aux représentants des cellules de communication des wilayas de Tlemcen, Sidi Bel-Abbes, Aïn Temouchent, Saïda, Nâama et El Bayadh, s’inscrit dans le cadre d’une série de stages et concerne diverses régions du pays, et sera généralisé pour motiver les médias nationaux, en particulier les médias locaux et de proximité à véhiculer leur message principal, à savoir l’assurance d’une relation de communication fluide entre l’administration et le citoyen, et accompagner les programmes de développement avec professionnalisme.

« Nous poursuivrons ces formations, lancées il y a quelques mois et ayant concerné jusque-là 29 wilayas du pays, pour rapprocher le journaliste des représentants de la communication dans les wilayas et les communes, ce qui aura également pour effet de permettre aux citoyens d’avoir des informations vraies et non erronées », a-t-il dit, relevant que « le vide et le manque de communication sont les amis des rumeurs, mais la communication et la diffusion d’informations vraies sont les ennemis de la rumeur ».

Lors de cette formation de deux jours, plusieurs communications seront présentées par des professeurs universitaires sur l’éthique et la déontologie de la profession dans le cadre de la communication institutionnelle, abordant, entre autres, la communication dans l’espace public, l’action de communication et le rôle de la presse locale dans la promotion des stratégies publiques.

Le programme de la deuxième journée comporte d’autres communications portant sur la communication en temps de crise et les grands axes de préparation de la démarche opérationnelle de conception d’un plan de communication pour répondre à une problématique dans l’espace public, ainsi qu’un atelier de conception d’un schéma de communication.

Cette formation, organisée par le ministère de la Communication en coordination avec les ministères de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, se tient au Centre d’études andalouses de Tlemcen. Elle s’inscrit dans le cadre de la poursuite de la concrétisation sur le terrain du programme national intersectoriel de formation en communication institutionnelle.  

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