TIGHENNIF (MASCARA) : Les cours de rattrapage payants dans les lycées

Certains enseignants donnent des cours de rattrapage dans les établissements scolaires moyennant pécule. En effet,  au niveau du lycée Ferhaoui, certains profs assurent des cours aux élèves moyennant la somme de deux mille Dinars par élève (2000 DA), acte qui est formellement interdit et qui se pratique au vu et au su de tous. Mais qu’est- ce qui se passe dans le secteur de l’éducation Nationale, les règlements et les textes juridiques  sont tout simplement bafoués, sinon comment expliquer que les Directeurs  de certains établissements scolaires ferment les yeux quand il s’agit d’appliquer la loi dans toute sa rigueur , des élèves victimes expiatoires payent leurs cours particuliers à l’extérieur dans des écoles privées ou dans des garages, ça se comprend mais quand le professeur, sans vergogne assure des cours de soutien à  l’intérieur des lycées moyennant argent, c’est du jamais vu, une vraie entorse à la loi. Cela fait plusieurs années que le Ministre de l’Education Nationale a instauré des cours de soutien au niveau des établissements  scolaires tous paliers confondus, cependant les résultats réalisés n’ont pas été très satisfaisants car sauf exception, les cours dispensés par les professeurs au niveau des établissements publics sont généralement boudés par les élèves, pis encore, la grande majorité des élèves des classes de terminale abandonnent les bancs du lycée dés le début du deuxième semestre. Des professeurs et parfois des inspecteurs proposent des cours particuliers à tous coins de rue et aux horaires choisis par les élèves eux-mêmes, des cours à la carte et selon les besoins de chacun des apprenants. Ne faut-il pas s’inspirer de l’organisation des cours particuliers tout en améliorant la rémunération des professeurs exerçant au niveau des établissements publics. Le constat est que les infrastructures de l’Etat utilisées à des fins personnelles, ceci au vu et au su de tous, en plus des profs qui sont en congé de maladie longue durée, alors qu’ils assurent des cours à trois groupes de 20 chacun à raison de 3000 DA par personne. Malade qui arrive à boucler sa fin de mois par quinze millions (15 millions cts) sans payer le moindre sou  d’impôt et se permet d’autre part de perturber la scolarité des élèves par des grèves illicites à  travers lesquelles, il revendique l’augmentation de son salaire pour lequel, il ne fournit aucun effort. L’enseignant ne relève plus du social comme ce fut le cas dans l’ancien temps, l’enseignant roule aujourd’hui en 4×4 tout en compromettant l’avenir des écoliers. Certains enseignants se spécialisent dans le métier de fraudeur, Clandestin, assurant des cours dans les établissements publics.   

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