Ticad 7 : Ibrahim Ghali s’entretient avec plusieurs dirigeants africains

Ticad 7 : Ibrahim Ghali s'entretient avec plusieurs dirigeants africains

YOKOHAMA (Japon) – Le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Brahim Ghali, a tenu mercredi à Yokohama (Japon), plusieurs réunions bilatérales avec plusieurs dirigeants africains.

Les réunions du président sahraoui, tenues en marge des travaux de la 7ème Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 7), ont porté sur « les moyens d’améliorer les relations bilatérales entre la République sahraouie et ses amis et frères du continent africain », selon des sources sahraouies.

Accompagné d’une importante délégation composée du ministre des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek, de l’ambassadeur sahraoui en Ethiopie, représentant permanent de la RASD auprès de l’Union africaine, Lamine Baali et du conseiller à la présidence, Badati Breica, le Chef de l’Etat sahraoui a pris part à la cérémonie officielle d’ouverture des travaux du sommet « TICAD 7 », ce matin à Yokohama, avec la participation des Présidents et des chefs de Gouvernement de pays africains.


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Selon les organisateurs, les travaux de ce sommet, prévus du 28 au 30 août, s’articuleront autour de plusieurs thèmes dont « la promotion des activités économiques, l’amélioration du climat des entreprises en faveur du commerce à travers l’innovation et la participation du secteur privé pour assurer le financement durable ».

Dans son allocution d’ouverture, le Premier ministre japonais Shinzo Abe a mis en avant les différents projets concrétisés à travers le programme TICAD dans nombre de pays africains dans les secteurs de la Santé, l’Education, la Formation, les Communications, l’Environnements et autres, soulignant dans ce sens, la disposition de son pays à poursuivre ses aides envers l’Afrique. Le ministre japonais a fais savoir que son pays « faisait confiance » à ce continent à travers « la priorité de concrétise le partenariat entre les deux parties ».

 

L’Etat sahraoui, une réalité irréversible     

 

Dans une déclaration à la presse mardi, en marge de la réunion ministérielle préparatoire à la TICAD 7, Mohamed Salem Ould Salek, a déclaré que la présence de la RASD au Sommet « TICAD 7 » était une preuve que l’Etat sahraoui « est une réalité irréversible », affirmant qu' »après Abidjan, Maputo et Bruxelles où la RASD avait participé à des réunions de partenariat avec l’Union européenne (UE), le Japon et les pays de la Ligue des Etats arabes, notre pays prend part aujourd’hui au Sommet de la TICAD, réunissant l’Union africaine (UA) et le Japon, ce qui est une preuve de sa réalité irréversible et de sa place dans le concert des Nations ».

Il a réaffirmé, dans ce cadre, que « le peuple sahraoui a le droit d’exister au même titre que les autres peuples du monde et doit avoir une place dans le concert des Nations ».

Par ailleurs, le chef de la diplomatie sahraoui a soutenu que « l’UA est devenue une force unie forte de ses principes et de sa Charte », rappelant que « le Maroc n’a pas réussi à torpiller cette position africaine, d’où la participation de la RASD à TICAD 7.


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La conférence de la TICAD 7, organisée à l’initiative du gouvernement japonais conjointement avec l’ONU, le programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), la Commission de l’Union africaine (CUA) et la Banque mondiale, se veut un espace international de concertation pour le développement du continent africain.

La TICAD 7 intervient trois ans après celle tenue à Naïrobi, au Kenya, en 2016, laquelle avait marqué la première édition de la TICAD sur le sol africain, dans le cadre d’une nouvelle formule d’alternance trisannuelle entre le Japon et l’Afrique. Le Japon avait abrité les cinq premières éditions (1993, 1998, 2003, 2008, 2013).

La participation à cette conférence inclut des pays africains, le Japon, des organisations régionales et internationales, des institutions financières internationales des secteurs public et privé, des organisations de la société civile et des centaines de journalistes et de personnalités.

Des pays de l’Union européenne, de l’Organisation des Etats asiatiques, des Etats-Unis d’Amérique, de la Russie, de la Chine, de la Corée, de l’Inde et du Brésil ont également assisté au Sommet en qualité d’observateurs.

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