Tiaret: inhumation du moudjahid Sahraoui Hamdi

L’enterrement du moudjahid, décédé dans la soirée de mercredi à jeudi à l’âge de 84 ans, a été marqué par la présence des autorités locales, de membres de la famille révolutionnaire et une foule nombreuse de citoyens, signale-t-on.

Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droits, Laïd Rebiga a adressé un message de condoléance à la famille du défunt et à la famille révolutionnaire de la wilaya de Tiaret.

Le directeur des Moudjahidine de la wilaya de Tiaret a, de son côté, mis en exergue les qualités et les valeurs humaines du défunt, né à Tagdemt en 1940, et a rejoint les rangs de la Révolution en 1956.

Il a rappelé que le moudjahid a été arrêté et fait prisonnier par le colonialisme français durant près d’une année à la prison de Ain Oussara (Djelfa).

A sa libération, il a rejoint de nouveau les rangs de l’Armée de libération nationale (ALN), plus précisément la katiba 7 de la wilaya 4 historique, au sein de laquelle il a mené plusieurs batailles contre la soldatesque coloniale dont celles de « Djebel Chahba » le 15 février 1959 et Djebel Sidi Rabah (Tissemsilt), le 20 du même mois et de la même année sous le commandement du défunt moudjahid Bekali Mâamar, lors de laquelle il fut blessé et arrêté par le colonialisme français.

Une fois rétabli et guéri de ses blessures, il fut soumis à l’interrogatoire et à la torture au centre de détention d’Ain Bouchekif (Tiaret), avant d’être transféré au Centre de Burdeau (Mahdia). Il a été libéré quelques jours seulement avant le recouvrement de l’indépendance nationale.

Le défunt moudjahid a grandement contribué au processus de développement de sa région où il a eu à occuper plusieurs postes de responsabilité au sein de l’administration locale.

Il a été par ailleurs membre actif de l’Organisation nationale des moudjahidine (ONM) et l’un des contributeurs à l’écriture de l’histoire de la révolution dans la région de Tiaret.