« Thimechret Nath Yaâla » au festival international du film amazigh à Paris en octobre

BOUIRA – Le film documentaire « Thimechret Nath Yaâla » du réalisateur Mohamed Rahal, participera au festival international du film Amazigh prévu le 28 octobre prochain à Paris (France), a-t-on appris samedi à Bouira auprès de ce jeune cinéaste.

« En effet, mon film documentaire intitulé Thimechrett Nath Yaâla a été sélectionné pour la participation au festival international du film amazigh prévu le 28 octobre prochain à Paris », a indiqué le réalisateur Mohamed Rahal à l’APS.

Réalisé en 2016 et projeté en avant première à la maison de la culture Ali Zaâmoum de la ville, ce documentaire de 42 minutes retrace la tradition de Thimechret de la région d’Ath Yaâla à Bouira.

« Il s’agit d’un film de 42 minutes qui raconte tout le processus de Thimechret appelée également Lewziâa dans la région d’Ath Yaâla », a expliqué M. Rahal.

« Thimechret est un acte de solidarité et de partage qui représente le patrimoine matériel et immatériel de la région d’Ath Yaâla. Mon film porte sur plusieurs sections qui racontent en détail cette tradition ancestrale que nous voulions à travers ce film transmettre aux futures générations », a souligné le jeune réalisateur.      

M. Rahal s’est dit « très content et fier » de cette sélection qui lui permettra de participer à ce festival du film amazigh « Le figuier d’or » à Paris.

« Je suis fier car c’est un travail qui met en valeur les traditions culturelles de la région », a-t-il dit.

« Thimechrett est une fête de solidarité et de partage que nous devons préserver dans notre société. Le film a pour objectif de ressusciter ces traditions qui risquent de disparaître avec le temps. Donc c’est très important de transmettre ce patrimoine aux générations montantes », a-t-il encore dit.

Mohamed Rahal est un jeune cinéaste et auteur de plusieurs films dont « Isswi n Koukou » (Le but de Koukou), « Ma décision », « Le combat du cœur », « Imekssa n tlufa » (Le berger des soucis). Actuellement, il s’attèle à réaliser un autre film sous le titre « Iâdawen n Tudert » (Les ennemis de la vie).

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