TEBESSA – Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laïd Rebiga, a présidé mardi après-midi dans la commune de Tlidjène, wilaya de Tébessa, l’inhumation des restes de 49 martyrs découverts, début janvier dans plusieurs endroits de cette commune.
L’inhumation des restes de ces martyrs découverts aux lieudits El Harcha, El Garaa et Tazebouret de cette collectivité locale s’est déroulée dans le recueillement au cimetière des martyrs de Tlidjène en présence des autorités civiles et militaires de la wilaya, de représentants de la famille révolutionnaire et d’une foule de citoyens.
Des études historiques et témoignages vivants de plusieurs moudjahidine montrent que ces chouhada sont tombés au champ d’honneur entre 1855 et 1957.
Dans son allocution à l’occasion, le ministre a relevé que cette occasion est une opportunité pour souligner la grandeur des chouhada qui ont béni de leur sang cette terre et exprimer la loyauté envers leur message et l’engagement envers la référence de novembre.
Il a ajouté que « c’est l’objectif des hommes sincères pour lequel nous déploierons tous nos efforts sur la voie de la concrétisation de l’horizon global tracé par les directives du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune qui a fait de la rénovation de l’édifice national un signe suprême de loyauté vers le message des valeureux chouhada et des valeurs des moudjahidine ».
M. Rebiga a ajouté que « la wilaya de Tébessa est le berceau de la révolution et des révolutionnaires qui a écrit par le sang et le courage de ses enfants les plus nobles épisodes de l’histoire de notre glorieuse révolution », estimant que « ces restes sont la preuve éternelle de l’abnégation des chouhada et de leur sacrifice suprême et sont porteurs du plus sacré des messages et le moindre des devoirs sera d’honorer ces restes ».
Le ministre a ajouté que « ces restes purs sont des monuments illuminés de la mémoire et des phares qui nous guident sur le chemin emprunté par l’Algérie pour sortir des ténèbres du colonialisme vers l’aube de l’indépendance en faisant pour cela des âmes des valeureux chouhada un tremplin béni ».
Auparavant, M. Rebiga a honoré nombre de moudjahidine et d’enfants de chouhada dans cette commune avant de baptiser la polyclinique de la commune de Cheréa du nom du chahid Djedaï Mohamed Benabdallah.
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