Soutien de l’Algérie aux mouvements de libération en Afrique, un principe « incontestable »

ALGER – Le président de l’Association internationale des amis de la Révolution algérienne, Noureddine Djoudi a affirmé mardi que le soutien du défunt président Houari Boumediene aux mouvements de libération en Afrique, notamment la lutte du peuple sahraoui à l’autodétermination, était « un devoir sacré » et « un principe incontestable » pour lequel il a milité dans les différents fora internationaux, relevant que le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune est sur la même voie en sacralisant le droit des peuples sahraoui et palestinien à la liberté et à l’indépendance.

Dans son intervention lors du « Forum de la mémoire » consacré au soutien du président Houari Boumediene aux mouvements de libération en Afrique et au Front Polisario, organisé par l’Association Mechaâl Echahid et le quotidien El Moudjahid, à l’occasion du 45e anniversaire du décès du président Boumediene, Nourredine Djoudi a indiqué que « le défunt président considérait l’appui de l’Algérie aux mouvements de libération comme un « devoir sacré » et une « question de principe » indiscutable.

Le doyen des diplomates algériens a affirmé que « le président Houari Boumediene fut un fervent défenseur des mouvements de libération en Afrique, lui qui n’était pas engagé seulement à la libération de l’Algérie mais plutôt de toute l’Afrique, à savoir tous les peuples qui souffraient sous le joug colonial et la discrimination raciale ».

Après avoir mis en avant le rôle du Président Boumediene dans l’édification de l’Etat algérien, le premier ambassadeur d’Algérie en Afrique du Sud a partagé des témoignages sur les positions de Boumediene en faveur des mouvements de libération, s’attardant longuement sur la solidarité de l’Algérie avec les mouvements de libération en Afrique. Il a révélé, dans ce sens, que l’Algérie formait avant son indépendance, des résistants africains (depuis 1958).

Dans ce cadre, il a mis en exergue que « la Révolution algérienne était unique en son genre, étant basée sur des principes dont la liberté, la justice et les droits des peuples ». Au lendemain de son indépendance, l’Algérie s’est engagée après la création de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA), (l’Union Africaine actuellement), à soutenir les mouvements de libération à travers le monde, étant un principe imprégné de la Révolution du 1er Novembre 1954, d’autant plus que le Président Boumediene était attaché à les défendre dans tous les fora internationaux, notamment aux réunions de l’Union Africaine (UA).

Il a relevé, en outre que le défunt roi marocain Hassan II n’avait jamais pris part aux conférences auxquelles assistait le Président Boumediene, ni aux réunions de l’Organisation africaine, jusqu’au décès de Boumediene, à cause de sa position vis-à-vis de la question du Sahara Occidental, que feu Boumediene a qualifiée de « question de principe incontestable », lui qui était soucieux de défendre le droit du peuple sahraoui à la liberté et à l’indépendance.

 

Le Président Tebboune engagé à défendre le droit des peuples sahraoui et palestinien à l’autodétermination

 

Par ailleurs, M. Noureddine Djoudi a salué la position du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune qui « abonde dans le même sens que feu Houari Boumedienne quant au soutien aux causes de libération dans le monde ».

A cette occasion, le chargé d’affaires à l’ambassade sahraouie à Alger, Mohamed Chikh a mis en avant les positions immuables de l’Algérie en faveur des causes justes, saluant les positions historiques de l’ancien président Houari Boumediene en matière de soutien aux mouvements de libération.

« Figure imposante et fervent défenseur des peuples opprimés en Afrique, en Amérique latine et en Asie, la mémoire de Houari Boumediene demeurera ancrée dans les esprits des peuples épris de liberté », a-t-il soutenu.

Le diplomate sahraoui a rappelé « la vision future et prospective » du président Boumediene, qui, poursuit-il, avait affirmé que « seuls le Maroc et l’entité sioniste ne reconnaissent pas l’existence de frontières entre les pays ».

« Le régime marocain sionisé ne diffère pas de l’occupation sioniste d’autant plus que sa doctrine est basée sur les complots, le chantage et la trahison », a-t-il martelé.

A cette occasion, il a affirmé que le peuple sahraoui, que se soit dans les camps de réfugiés en Algérie, échappant à l’oppression de l’occupation marocaine, ou le peuple sahraoui subissant une répression systématique dans les villes occupées, était résolu à arracher sa liberté et son indépendance, rappelant les pertes infligées par l’armée sahraouie à l’occupant marocain depuis le 13 novembre 2020.

Pour sa part, le militant des droits de l’homme, Mahrez Lamari, a indiqué que Houari Boumediène était un leader ayant servi le pays à l’intérieur comme à l’extérieur, ajoutant qu’il avait incarné le slogan « L’Algérie est un Etat fort de ses institutions ». « Le soutien de l’Algérie aux mouvements de libération dans le monde découle des principes de la révolution du 1 novembre, fondés sur la justice et le soutien aux peuples opprimés, qu’il s’agisse de la question sahraouie ou de la cause palestinienne », a-t-il indiqué.

C’est ce que « l’Algérie défend aujourd’hui sous la conduite du président Abdelmadjid Tebboune dans tous les fora internationaux et nationaux, tant à travers sa participation récente à la 78e session de l’Assemblée générale des Nations unies que par son discours adressé hier à la nation devant les deux chambres du Parlement ».

 

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