Sommet sur les investissements en Afrique: l’Algérie choisie pour jouer un rôle « clé »

Sommet sur les investissements en Afrique: l'Algérie choisie pour jouer un rôle

ALGER – L’Algérie est l’un des 19 pays africains choisis pour jouer un rôle « clé » dans le prochain sommet sur les investissements en Afrique qui se tiendra à Londres prochainement, a indiqué mardi à Alger, l’envoyé économique du Premier ministre britannique en Algérie, Lord Risby.

Lors de l’ouverture du 2e Forum Algéro-britannique sur la cybersécurité, organisé au Centre international des conférences (CIC), Lord Risby a souligné que le Royaume-Uni s’apprête à organiser le 20 janvier prochain à Londres, le Sommet sur les investissements en Afrique, où des entreprises, des gouvernements et des institutions internationales seront réunis pour présenter et promouvoir l’ampleur et la qualité des opportunités d’investissement en Afrique.

« L’Algérie est l’un des 19 pays africains choisis », a-t-il dit, pour jouer un rôle « clé » dans ce sommet, en tant que partenaire, où elle devra présenter ses projets futurs en matière de diversification économique pour amener les investisseurs britanniques potentiels à « penser à investir en Algérie » et pour créer davantage de partenariats « gagnant-gagnant ».

Par ailleurs, la présidente du Conseil d’affaires algéro-britannique, Olga Maitland, intervenant sur le thème du jour à savoir la cybersécurité, a plaidé pour le « partage des expériences » entre les pays, notamment avec l’Algérie pour réduire les risques d’intrusion et d’attaques informatiques.

Mme Maitland a déclaré que « la gestion du risque et des menaces est une affaire de discipline », mettant en exergue la nécessité de « partager les expériences et de mettre à profit les connaissances mutuelles ».

Pour elle, la réciprocité demeure « la clé » de la sécurité individuelle et collective, estimant que ce Forum, deuxième du genre après celui de mai 2018, a été organisé suite à l’augmentation « significative » du nombre des attaques perpétrées à travers le monde.

« Nous sommes tous témoins de leurs impacts graves et sérieux qui affectent, à l’échelle mondiale, tous les aspects de la vie quotidienne », a-t-elle précisé, insistant sur le fait que les menaces de cyber-attentat peuvent déstabiliser n’importe quelle entreprise, voire réduire à néant l’activité de certaines d’entre-elles.


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Evoquant les cyber-menaces à savoir le cyber-espionnage, le cyber-terrorisme, la cybercriminalité, le cyber-activisme et la cyberguerre, le représentant du ministère de la Défense nationale a indiqué que ce type de menaces peut non seulement toucher la personne en perdant son identité, sa confidentialité, son intégrité, elles peuvent aussi viser l’organisme et l’Etat à travers sa souveraineté qui pourrait être touchée.

Pour conclure, il a appelé à considérer la cyber-sécurité tout au long du cycle de vie du système, intégrer la cyber-sécurité dans l’organisation, cloisonner les systèmes et « isoler » ceux sensibles, investir et développer dans des solutions propres et coopérer (nationale et internationale).

Dans une déclaration à la presse, le directeur-général de Cisco-Algérie, Karim Sid Ahmed, a indiqué que l’idée aujourd’hui est d’aller vers la cyber-sécurité dans les pays. « Une thématique qui revient très souvent, vu les dangers qui guettent les Etats, les entreprises et les banques », a-t-il déclaré, notant l’importance d’ »alerter l’opinion publique sur l’ensemble des menaces qui puissent exister avec la technologie ».

M. Sid Ahmed a fait savoir que le but du Forum est de présenter la stratégie de la cyber-sécurité et de se pencher notamment sur la partie technique pour expliquer, a-t-il dit, quelles sont les menaces et comment arrive-t-on à les détecter.

Pour lui, il est important de procéder à des échanges d’expertises avec les britanniques, former les jeunes algériens et transférer les compétences des uns et des autres.

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