Sommet arabe : les questions consensuelles renforceront davantage l’action arabe commune

ALGER – Les ministres arabes des Affaires étrangères ont affiché, dimanche à Alger, leur convergence de vues concernant les questions à soumettre au Conseil de la Ligue arabe au niveau du sommet prévu à Alger les 1er et 2 novembre, ce qui renforcera davantage l’action arabe commune, se disant confiant quant à la réussite de cet important rendez-vous.

Dans une déclaration à l’APS à l’issue des travaux de la réunion des ministres arabes des Affaires étrangères, préparatoire au Sommet arabe, le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères et des Expatriés du Royaume de Jordanie, Ayman Al-Safadi a mis en avant « le caractère fraternel et franc des débats ayant eu lieu à l’occasion et qui ont débouché sur un consensus sur l’ensemble des questions à examiner lors du Sommet arabe ».

Ces questions traduisent « le souci de tous les pays participants à faire réussir le sommet qui traite des questions centrales du Monde arabe », a-t-il ajouté.

Le diplomate jordanien « s’est dit optimiste » quant à la réussite du Sommet notamment après le consensus affiché, ce qui est à même de renforcer l’action arabe commune, saluant les efforts de l’Algérie dans ce sens.

Conscients de l’ampleur des défis auxquels nous sommes confrontés, nous sommes convaincus, à l’ère des alliances, de la nécessité de conjuguer les efforts et d’unifier nos positions concernant les questions arabes centrales au mieux des intérêts de nos peuples.

De son côté, le ministre libanais des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib a souligné la convergence de vue des ministres arabes des AE par rapport aux questions inscrites à l’ordre du jour des travaux du Sommet arabe, ajoutant qu’elles seront traduites en recommandations lors du sommet.

Soulignant que toutes les questions ont fait l’objet de consensus dans l’intérêt du monde arabe, le ministre libanais a relevé « l’existence d’un consensus sur l’impératif que ce Sommet soit un succès ».

Evoquant « la Déclaration d’Alger » concernant le dossier de la réconciliation palestinienne, signée le 13 octobre à Alger, le ministre libanais a indiqué qu’il y a « une satisfaction palestinienne de ce pas, ainsi que de grands espoirs fondés sur le Sommet d’Alger pour la réunification des rangs palestiniens et arabes ».

Le ministre libyen de la Communication et des Affaires politiques, Walid Al-Lafi, a formé, pour sa part, le vœu de voir le sommet de la réunification des rangs arabes à Alger, « disposer d’une influence positive, en vue de solutionner la crise libyenne », d’autant qu’il y a « des indices très positifs autour de l’existence d’un consensus arabe qui concerne ce dossier, notamment en ce qui a trait à l’organisation des élections et à l’arrêt des étapes transitoires ».

Le ministre libyen a salué, dans le contexte,  » le rôle très positif » de l’Algérie quant au règlement de la crise libyenne pour mettre fin à la crise qui n’a que trop duré.

Le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad Al-Maliki, a valorisé le rôle de l’Algérie, à sa tête, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, dans la réunification du rang palestinien, ajoutant que « l’Algérie mérite remerciement ».

M.Al-Maliki a appelé toutes les factions palestiniennes signataires de « la Déclaration d’Alger » à faire preuve de « bonne foi » et œuvrer à la concrétisation sur le terrain de cette déclaration, soulignant que ce qui est requis, lors du Sommet arabe, est  » la mise en œuvre de la déclaration de l’accord de réconciliation, sans en évoquer ses détails ».

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