Solidarité nationale : faciliter le placement des enfants privés de famille en milieu familial

Solidarité nationale : faciliter le placement des enfants privés de famille en milieu familial - Algérie
La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la Femme, Kaoutar Krikou a affirmé jeudi à Alger que son secteur œuvrait à la mise en place d’un cadre de concertation et de coordination avec les secteurs concernés pour examiner les voies à même de faciliter les procédures de placement des enfants privés de famille en milieu familial.

A une question sur les enfants privés de famille et le dossier de la Kafala lors d’une plénière du conseil de la Nation consacrée aux questions orales, Mme Krikou a indiqué que le secteur œuvrait à la mise en place d’un cadre de concertation et de coordination avec les secteurs concernés pour examiner les voies à même de faciliter les procédures de placement de cette catégorie d’enfants en milieu familial via des canaux socio-juridiques garantissant l’intérêt suprême de l’enfant ».

« Le secteur assure la prise en charge des enfants privés de famille à travers un réseau institutionnel de 53 établissements répartis sur 40 wilayas, lesquels ont été créés en vertu du décret exécutif 12-04 portant statut-type des établissements pour enfants assistés », a-t-elle rappelé.

La ministre a souligné que les établissements pour enfants assistés relevant de son secteur représentaient un espace d’accueil pour l’enfant privé de famille, en lui garantissant un environnement familial, en attendant son placement et son insertion socio-professionnelle, ajoutant que le nombre d’enfants privés de famille pris en charge au niveau de ces établissements dépasse les 1000.

S’agissant des enfants placés en Kafala, Mme. Krikou a fait état de plus de 500 enfants au titre de l’année 2020, précisant que les documents requis pour le dossier de Kafala sont stipulés par la loi et concernent en majorité l’état civil et la situation socio-économique et psychologique des familles d’accueil ».

Par ailleurs, la première responsable du secteur a indiqué que le nombre de demandes de Kafala enregistré au niveau des directions de l’action sociale et de solidarité (DASS) « est supérieur à 6.000 demandes déposées par des familles désirant prendre en charge un enfant ou plus ».

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