Solidarité avec le peuple palestinien à l’ouverture des journées nationales de poésie « Okadhia »

GUELMA – La cinquième édition des journées nationales de poésie « Okadhia » s’est ouverte mercredi à la maison de la culture de Guelma, sous le signe de la solidarité avec les habitants de la bande de Ghaza et de la célébration du 35ème anniversaire de la proclamation, depuis la capitale algérienne en 1988 de la création de l’Etat de Palestine.

Tous les participants poètes, écrivains et universitaires, venus de 15 wilayas, ont porté les drapeaux palestinien et algérien, lors de l’ouverture de cette rencontre de deux jours et la majorité des interventions et lectures poétiques ont été dédiées au soutien du peuple palestinien et la dénonciation des crimes inhumains de l’entité sioniste contre les enfants et les femmes dans la bande Ghaza.

Placée sous le slogan « la patrie, un poème qui débute par le 1er novembre », cette manifestation traditionnellement organisée par la maison de la culture de Guelma à l’occasion de l’anniversaire du déclenchement de révolution de libération coïncide cette année avec l’anniversaire de l’annonce de la création de l’Etat de Palestine et les massacres sauvages perpétrés contre la population de Ghaza, a indiqué, Mme. Messaouda Afifi, conseillère culturelle principale à la maison de la culture.

Elle a également affirmé que la manifestation vise à préserver la mémoire nationale et glorifier la révolution de libération par la poésie tout en mettant l’accent sur les souffrances endurées par le peuple palestinien qui s’est inspiré des sacrifices des Algériens consentis durant leur révolution pour le recouvrement de leur souveraineté.

Le poète Ahmed Kadja de Mila a donné lecture à un poème Malhoun intitulé « Ala macharif El Qods » (Aux abords d’El Qods) dans lequel, il a exprimé le soutien inconditionnel de l’Algérie au peuple palestinien qui lutte pour mettre fin à l’occupation sioniste.

Outre les lectures poétiques, ces journées verront également la présentation de conférences sur la poésie révolutionnaire, la culture et la résistance, l’encre et le sang dans la révolution algérienne par des universitaires d’Annaba, de Constantine, de Skikda, de Batna et de Guelma.

Des poètes et poétesses des wilayas d’Annaba, de Skikda, de Jijel, de Constantine, de Tébessa, de Batna, de Mila, de Rélizane, de Médéa, de Biskra, d’Ouled Djellal, d’El Oued, de Touggourt et de Guelma prennent part à ces journées nationales de la poésie.

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