Soixantenaire de l’indépendance: « El Djazaïr, Bi dammi afdik », un documentaire relatant les hauts faits de la femme algérienne lors de la Guerre de libération

ALGER – Le film documentaire « El Djazaïr, Bi dammi afdik » a été projeté, samedi, à la Cinémathèque d’Alger, offrant une rétrospective sur les hauts faits de la femme algérienne lors de la Révolution et son rôle éminent dans le renforcement des rangs du Front de libération nationale (FLN) et de l’Armée de libération nationale (ALN), en faveur de la liberté et de l’indépendance.

En effet, la Cinémathèque d’Alger a abrité, en présence de la ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, l’avant première du documentaire « El Djazaïr, Bi dammi afdik », de la réalisatrice Razika Mokrani, laquelle a mis en exergue, à travers cette œuvre, les positions de la femme algérienne durant la Glorieuse guerre de libération, soulignant sa contribution efficace en appui à l’ALN dans sa quête pour le recouvrement de la souveraineté nationale.

Durant plus d’une heure de temps, la réalisatrice s’est efforcée de dévoiler les facettes méconnues de cette épopée historique, exposant les détails qui témoignent de la présence inébranlable de la femme algérienne parmi les résistants, des militants et des révolutionnaires. Elle s’est également employée à chanter les louanges de cette Algérienne qui s’est dressée, depuis les prémices de la colonisation française en Algérie, vaillante et disposée à mener la guerre contre le colonisateur inique.

Le documentaire, riche en témoignages et en interventions, a rassemblé des personnalités nationales éminentes, parmi lesquelles le moudjahid et ancien Chef du gouvernement Redha Malek (1931-2017), le moudjahid Yacef Saâdi (1928-2021), ou encore le Colonel Youcef Khatib et la moudjahida Zohra Drif. Des témoignages qui mettent en relief les contributions des moudjahidate et des militantes dans notamment les soins infirmiers, l’acheminement du ravitaillement, la communication et les renseignements.

Cette œuvre cinématographique tente d’explorer les motivations socioculturelles et politiques qui ont conduit les femmes algériennes à embrasser de nouveaux rôles en adéquation avec les évolutions politiques du pays. Des sociologues et historiens ont ainsi éclairé la prise de conscience élevée chez les Algériennes à l’époque, même si leur accès à l’éducation était réduit.

La projection du film a été rehaussée par la présence de 28 stagiaires en arts dramatiques, en provenance de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), participant à des ateliers organisés par le Théâtre national algérien (TNA), le Théâtre régional de Sidi Bel Abbès et l’Institut supérieur des métiers des Arts du spectacle et de l’audiovisuel (ISMAS).

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