Signature d’un mémorandum d’entente et de coopération entre le CNDH et la FAPH

Signature d’un mémorandum d’entente et de coopération entre le CNDH et la FAPH - Algérie
Signature d'un mémorandum d'entente et de coopération entre le CNDH et la FAPH

ALGER – Un mémorandum d’entente et de coopération a été signé, jeudi à Alger, entre le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) et la Fédération algérienne des personnes handicapées (FAPH) dans le but de renforcer les acquis réalisés en faveur de cette frange vulnérable de la société.

Le mémorandum d’entente et de partenariat qui intervient à l’occasion de la célébration de la Journée internationale des personnes handicapées, au siège du CNDH, a été signé par le président du Conseil, Bouzid Lazhari et du président de la FAPH, Atika ElMamri.

Dans son allocution à l’occasion, M. Lazhari a souligné que la signature de ce document se veut une opportunité pour « élever le niveau de conscience et de connaissance des besoins et préoccupations de cette catégorie vulnérable de la société ».

Il s’agit par ce document de contribuer à la formulation de propositions pour aller loin dans la réalisation de l’égalité, en sus d’associer, à l’avenir, la FAPH à la formulation de propositions en prévision de l’élaboration du rapport annuel du CNDH, prévu à la fin décembre en cours entre autres propositions inhérentes aux droits de cette catégorie, a-t-il expliqué.

Et d’ajouter: « le mémorandum d’entente et de partenariat consacre les prérogatives du CNDH dans l’établissement de relation de coopération et de collaboration avec les organisations de la société civile et les associations activant dans ce domaine », soulignant que « les dispositions de la Convention internationale relative aux droits des personnes handicapées adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies , le 13 décembre 2006 et ratifiée par l’Algérie, le 12 mai 2009, notamment les articles 33 alinéa 2 et 3 confèrent aux institutions nationales des droits de l’Homme et autres acteurs nationaux la mission de suivi de l’application de la dite Convention au niveau national ».

Ledit document qui vise à promouvoir les droits de cette frange sociale, tend « à assurer le plaidoyer de la promotion et de la protection des droits des personnes en situation de handicap dans les foras nationaux, régionaux et internationaux, de contribuer à l’enrichissement des projets de lois relatifs aux droits des personnes handicapées ».


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M. Bouzid Lazhari a indiqué que les clauses de ce mémorandum d’entente prévoient la mise en place d’un comité au sein du CNDH devant se charger du suivi de la mise en œuvre des recommandations issues de la Convention internationale relative aux droits des personnes handicapées.

Et de relever que le document s’inscrit dans le cadre de la consolidation des relations bilatérales avec les acteurs de la société civile en matière de protection et de promotion des droits des personnes handicapées, en vue d’élaborer et de mettre en œuvre des programmes d’action pour la sensibilisation et la vulgarisation de la situation des personnes en situation de handicap en Algérie.

Le président du CNDH a plaidé pour la révision de la loi 09/02 du 08 mai 2009 relative à la protection et à la promotion des personnes handicapées en vue de l’adapter à la Convention internationale y afférente, ainsi qu’à l’article 72 de la nouvelle Constitution, stipulant clairement dans l’alinéa 2 « l’impératif de promulguer une nouvelle loi en la matière ».

Pour sa part, la présidente de la FAPH a salué la teneur de ce nouveau document qui se veut « un acquis important pour les personnes handicapées et un outil de soutien en matière de protection et de promotion de leurs droits ».

Et d’ajouter: les pouvoirs publics n’ont ménagé aucun effort pour améliorer la situation sociale et économique des personnes handicapées, à travers l’élaboration de programmes de prise en charge. Ces programmes nécessitent , toutefois, « une adaptation au cas par cas », a-t-elle dit.

Elle a plaidé, en outre, pour le changement des mentalités et l’allègement des mesures administratives pour permettre à cette frange de bénéficier de ses droits, préconisant, par là même, la mise en place d’une stratégie nationale d’accompagnement des personnes aux besoins spécifiques, en application du principe d’égalité des chances entre scolarisés.

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