ALGER – Les scénarios de courts métrages de sept auteures en herbe retenus dans le cadre de Masters Class, ont été présentés, mardi au Palais de la Culture Moufdi-Zakaria, avant de passer à l’étape du tournage et venir enrichir les rayons de la cinémathèque algérienne.
Les auteures des sept scénarios retenus parmi la cinquantaine proposée au départ, ont bénéficiés d’une formation audio-visuelle adaptée aux techniques du court métrage, organisée par le Centre national du développement du Cinéma (CADC) et encadrée par le cinéaste Rachid Benhadj.
Les scénarios de, Fatiha Chaib de Timimoun, Boukra Tounsi de Tebessa, Linda Hamlaoui de Tizi-Ouzou, Soumeya Benamara de Constantine, Feïrouz Telli d’Oran, Sara Bouguenna de Blida et Fatiha Afiane d’Alger, ont intéressé le professeur à l’Ecole pour réalisateurs à l' »Académie Cinecitta Art Multimédias de Rome » pour les thématiques traitées qui tiennent compte du regard porté sur la femme dans sa ville et son environnement socioculturel.
Les textes retenus au tournage abordent entre autre, des sujets en lien avec la violence faite à l’environnement, les ambitions artistique d’une jeune fille, le mythe de Lalla Mouni du pont Sidi Rached de Constantine, la vie de couple ou encore la résilience et le combat d’une femme contre le cancer.
Faisant part de sa « satisfaction » de la qualité des projets retenus, Rachid Benhadj a estimé que les courts métrages qui en découleraient pourraient être « rassemblés en un seul long métrage, car montrant plusieurs facettes de la femme algérienne ».
Dans son allocution, lue en son nom par son conseiller Nabil Hadji, la ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, a rendu hommage aux pionnières du cinéma algérien, citant l’une des premières expériences féminines dans la réalisation, menée notamment par la romancière et universitaire Assia Djebar, avec son film « La nouba du mont Chenoua », qui sera suivie des œuvres de réalisatrices comme Yamina Bachir Chouikh, Nadia Laabidi, Djamila Sahraoui ou encore Baya El Hachemi.
La ministre a également « assuré de l’intérêt de son département pour la création féminine dans les différentes disciplines artistiques ».
L’universitaire et cinéaste Fatima Ouezzane a, quant à elle, évoqué, en substance, la différence entre « le Cinéma de la femme », qui traite exclusivement de ses préoccupations personnelles et le « Cinéma féminin », qui, lui, est plus général et s’ouvre sur toutes les autres thématiques.
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