MOSTAGANEM – Une forte participation aux élections présidentielles, du 7 septembre prochain, est « un devoir national pour la poursuite de l’édification institutionnelle », a estimé samedi depuis Mostaghanem le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND) Mustapha Yahi.
Lors d’un meeting tenu à la maison de la culture « Ould Abderrahmane Kaki », M. Yahi a souligné que les prochaines élections présidentielles sont « un devoir national pour l’édification des institutions de l’Algérie par la voie de la concrétisation de la démocratie, la transparence et la concurrence loyale, loin des anciennes pratiques comme l’utilisation de l’argent de corruption, l’interaction d’intérêts et autres phénomènes qui ont porté atteinte à l’Etat par le passé ».
Il a ajouté que le RND « estime que parvenir à la démocratie à travers un processus électoral transparent et intègre, afin de construire, préserver et renforcer les institutions de l’Etat, ne peut être réalisé qu’à travers une forte implication des citoyens dans le processus électoral et en se rendant aux urnes le 7 septembre prochain ».
Et de poursuivre: « Nous espérons que la campagne électorale sera une scène de programmes électoraux avec des idées, des visions, des propositions et des solutions au service de l’Algérie et de son développement ».Yahi a réitéré l’engagement du RND à une participation sérieuse et efficace, en encadrant les différentes étapes restantes du processus électoral, à partir de l’animation de la campagne électorale du candidat M. Abdelmadjid Tebboune, et la poursuite de la mobilisation de tous les cadres, militants et sympathisants du parti afin de garantir la réussite de cette échéance électorale.
Evoquant les acquis sociaux et les réalisations diplomatiques obtenus au cours du premier mandat du Président Tebboune, M. Yahi a déclaré que « l’Algérie, avec son gouvernement et le peuple, soutiennent le président de la République Abdelmadjid Tebboune dans sa position en faveur du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination », ajoutant, « nous sommes certains que la volonté du peuple sahraoui, qui aspire à la liberté, va vaincre et renverser toutes les manœuvres et les plans du régime colonial du Makhzen et de ses alliés ».
Le même intervenant a dénoncé la décision du gouvernement français de reconnaître le soi-disant « plan d’autonomie » promu par le Makhzen, le considérant comme « une manœuvre politique suspecte aux conséquences non calculées ».
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