Révolution algérienne: exploiter les archives nationales en Algérie et à l’étranger

Révolution algérienne: exploiter les archives nationales en Algérie et à l'étranger

SKIKDA – Les participants au 15e Séminaire international sur l’histoire et la Révolution algérienne, clôturé jeudi à l’Université 20 août 1955 de Skikda ont appelé les chercheurs algériens à exploiter les archives nationale en Algérie et à l’étranger, notamment en France et tirer profit de leur contenu.

Les recommandations de la rencontre qui a consacré cette édition aux résistances populaires du 19e siècle jusqu’à la lutte armée en 1954, ont insisté sur « l’importance de l’accès pour les historiens et chercheurs algériens aux archives sur l’histoire de l’Algérie quel que soit le lieu de leur conservation ».

Ils ont également appelé à poursuivre les recherches sur les résistances populaires locales et à créer un laboratoire de recherche sur ce thème à la faculté des sciences sociales et humaines de l’université de Skikda.

Les participants ont également recommandé d’orienter les étudiants en master à étudier les manuscrits des zaouïas et confréries soufies et les questions de la mémoire nationale de ces résistances.

Le Séminaire de deux jours a connu la présentation de près de 70 communications par des intervenants de 22 universités algériennes ainsi que de Tunisie, d’Egypte et des Emirats arabes unis abordant, notamment la résistance à l’occupation à Sidi Fredj et Staoueli, les relations des chefs des résistances dont l’Emir Abdelkader et Salah Bey avec les pays limitrophes, le niveau des stratégies des résistances et de l’armée française et les résistances à l’Est, l’Ouest et au Sud.

Au second jour des travaux de la rencontre, Pr. Ahmed Menghouz de l’université de Skikda a analysé la résistance populaire sur les monts El Goufi et alentours à l’Ouest de Skikda, relevant que l’union des tribus de la région et la résistance de Si Zeghdoud de 1851 à 1863 ont contribué à retarder la pénétration coloniale française dans la région Ouest de Skikda.

Organisée par le département des sciences humaines de l’université de Skikda, la rencontre a pour but de favoriser une lecture critique des résistances militaires par la diversification des sources historiques (mémoires des chefs des résistances et des officiers français et autres) de tenter d’en saisir les causes de leur éclatement et les causes de leur échec, selon les organisateurs.

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