Révision des mécanismes de gestion des manifestations culturelles 

Révision des mécanismes de gestion des manifestations culturelles  - Algérie
Révision des mécanismes de gestion des manifestations culturelles 

ALGER- La ministre de la Culture, Malika Bendouda a indiqué, lundi, lors d’une rencontre avec les professionnels du livre que ses services procédaient à la révision des mécanismes de gestion des manifestations culturelles agréées en Algérie suivant une nouvelle approche outre le soutien aux bibliothécaires.

« Une régulation de ces manifestations s’impose notamment en ce qui concerne la gestion qui sera accompagnée par le ministère de la Culture », considère la ministre qui précis » que « certains commissaires et organisateurs de festivals ont été à l’origine de manquements dans la gestion par manque d’expérience ».

La majorité des commissaires des festivals culturels seront remplacés pour accompagner les professionnels de manière à raviver l’esprit de ces festivités et leur assurer plus d’efficacité.

Concernant la situation déplorable des bibliothèques, Mme Bendouda estime qu’outre leur appui, le défi consiste à chercher les moyens et voies d’ouvrir de nouvelles bibliothèques, en impliquant les bibliothécaires professionnels, mettant l’accent sur « la nécessité d’encourager la vente des livres tout au long de l’année et pas uniquement durant le Salon international du livre ».

Exposant la situation des bibliothèques et du livre en Algérie devant la ministre, les professionnels, notamment des bibliothécaires et des éditeurs ont évoqué notamment la classification des bibliothèques et l’appui de la participation algériennes dans les salons internationaux et la facilitation de l’exportation du livre algérien ».

Mme Bendouda a souligné que sa principale démarche est d’instaurer une politique culturelle nouvelle, précisant que les rencontres seront périodiques avec les acteurs culturels pour s’enquérir de près de la réalité culturelle.

Les acteurs culturels seront impliqués dans toute décision culturelle, selon la première responsable du secteur.

Mme Bendouda a mis l’accent sur l’impératif de promouvoir le volet Traduction, soulignant qu’il s’agit d’un « projet d’Etat dont la réalisation exige réflexion et travail ».

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