REVISION DES LISTES ELECTORALES : 128 000 nouveaux inscrits et 40 000 morts radiés

L’opération de révision exceptionnelle des listes électorales commencée le 22 septembre dernier a été clôturée ce dimanche, conformément au décret présidentiel portant convocation du corps électoral en vue de l’élection du président de la République devant se tenir le 12 décembre prochain.

Le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi, a indiqué dimanche que 128.000 nouveaux inscrits sur les listes électorales ont été recensés jusqu’à samedi. En prévision de cette révision exceptionnelle des listes électorales, l’Autorité nationale indépendante des élections, créée en vertu d’une nouvelle loi organique, avait invité les citoyennes et citoyens, non-inscrits sur les listes électorales, notamment ceux qui auront 18 ans le jour du scrutin, à s’inscrire auprès de la commission communale au niveau de leur commune de résidence. Les électeurs ayant changé de lieu de résidence devaient, quant à eux, se rapprocher de la commission de révision des listes électorales de leur nouvelle commune de résidence, la demande d’inscription devant être appuyée par la présentation de deux documents, l’un justifiant l’identité, l’autre la résidence. Les bureaux de la commission chargée de la révision des listes des élections au niveau des communes étaient, ainsi, ouverts tous les jours de la semaine, de 9h00 à 16h30, à l’exception du vendredi. Les membres de la communauté nationale établie à l’étranger devaient, pour leur part, se rapprocher des représentations diplomatiques ou consulaires pour s’inscrire. Le président de l’Autorité nationale indépendante des élections, M. Charfi, ancien ministre de la Justice,  avait affirmé dans de précédentes déclarations que les procédures adoptées et le système informatique utilisé pour la surveillance et l’assainissement des listes du corps électoral rendent « impossible » la fraude, assurant que la présidentielle se déroulera en toute transparence. Il avait relevé que l’instance qu’il préside jouit des critères d’autonomie et de compétence et exercera les prérogatives héritées des ministères de l’Intérieur, des Affaires étrangères et de la Justice concernant les élections. Dans ce cadre, quelque 500.000 agents encadreront le scrutin présidentiel sous son autorité directe, avait-il précisé.

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