Rétrospective 2020: principaux événements en Algérie - Algérie

Rétrospective 2020: principaux événements en Algérie

L’année 2020  en Algérie a été marquée par l’ombre d’une crise inédite celle de la pandémie de la covid 19, et celui de Plusieurs  événements fortement dominé l’année écoulée.

L’Algérie s’est engagée  officiellement à entreprendre de larges actions au niveau  des  « zones d’ombre » , et à adopter une  nouvelle approche économique  pour les entreprises qui désormais  ont intérêt  à adopter un management entrepreneurial, à la façon des start-up ; tout cela coïncidant avec la révision de la  constitution et l’importante valse diplomatique entreprise durant toute l’année.

Covid-19: une stratégie anticipative efficace

Les pouvoirs publics ont adopté une stratégie préventive « efficace » depuis l’apparition des premiers cas du coronavirus dans le pays, faisant de l’Algérie l’un des  pays les moins touchés par cette pandémie, qui a frappé le monde depuis le début de l’année.

Depuis l’apparition du premier cas importé par le ressortissant italien à Hassi Messaoud, le 25 février 2020, suivie de 16 cas confirmés d’une seule famille à Blida contaminés lors d’une fête familiale, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui faisait face au premier grand défi depuis son investiture à la tête de l’Etat, a ordonné l’adoption de mesures anticipatives visant à juguler la propagation du virus.

Il s’agit notamment de la mise en application d’un système de suivi et de contrôle relatif à la propagation de la pandémie, accompagné d’un système préventif en vue de prémunir la société et se tenir prêt à intervenir rapidement si le besoin s’en faisait ressentir.

Pour faire face à cette épidémie qui a frappé le monde, le président de la République a ordonné, en mars 2020, de prendre des mesures urgentes et préventives, traduites notamment par la fermeture des écoles, universités, crèches, établissements de formation, salles de sport et de fêtes.

La suspension des moyens de transport, terrestres, maritimes et aériens, et le rapatriement, rappelle-t-on, des étudiants algériens en Chine, premier foyer de l’épidémie, sont entre autres mesures édictées par les hautes autorités de crainte de ne pouvoir maîtriser la situation.

Les actions prioritaires menées visaient à assurer une prise en charge adéquate des contaminés, un protocole thérapeutique, une organisation des soins, une accessibilité au dépistage, un système de contrôle efficace et une communication des informations fiable et complète.

La situation pandémique étant un phénomène « inhabituel » aux yeux des professionnels de la santé, le département de tutelle s’est employé à renforcer les capacités de ses structures, par l’organisation de sessions de formation par visioconférence et la donation des moyens de protection individuelle pour l’ensemble des corps soignants.

Sur le plan réglementaire, le ministère de la Santé a, dès la confirmation des premiers cas, mis en place un système de suivi de la situation épidémiologique, en publiant une soixantaine d’instructions et notes stipulant des mesures et conduites à tenir face à la pandémie.

Un comité scientifique, présidé par le ministre de la Santé et composé de trois cellules chargées notamment de la gestion des patients, du suivi épidémiologique et de la disponibilité des stocks, a été mis en place.

 Une crise qui a entrainé la révision du système sanitaire

En dépit des efforts déployés pour faire face à la pandémie, le système sanitaire s’est avéré « mal préparé » en raison « des dysfonctionnements » dont il pâtissait en matière d’organisation, de ressources humaines, de formation et de méthodes de traitement.

Le président de la République avait affirmé, dans ce cadre, que la crise de coronavirus était l’occasion pour une révision « dans le fond » du système sanitaire, afin d’asseoir un système de santé moderne « garantissant au citoyen une prise en charge décente ».

En matière de dépistage et de diagnostic, et plus particulièrement par la technique RT-PCR, le nombre de laboratoires habilités est passé d’une seul laboratoire (IPA à Alger) au début du mois de février 2020 à plus de 60 laboratoires actuellement, dont 25 du secteur privé, ce qui a permis d’effectuer en moyenne 2.000 examens/jours.

S’agissant des moyens de prévention, l’accent a été mis sur le renforcement des capacités en termes de masques, combinaisons et gants, importés pour partie ou reçus à titre de don de la part des pays amis, des membres de la communauté algérienne établie à l’étranger, de la société civile, ou encore des entreprises nationales publiques et privées.

En termes de capacités d’accueil au niveau des différents établissements hospitaliers, il a été mobilisé pendant les périodes de forte augmentation des cas, 20.000 lits au niveau national, en focalisant sur les wilayas qui ont enregistré une augmentation du taux d’infection, avec le renforcement des services de la réanimation avec des respirateurs artificiels.

Les pouvoirs publics ont augmenté la capacité de production de tous les médicaments destinés à lutter contre la pandémie, notamment hydrox-chloroquine, tout en s’engageant à acquérir la matière première de l’Inde en dépit de la fermeture de l’espace aérien international.

Dès la levée du confinement de manière totale ou graduelle, le comité scientifique a veillé à la mise en place des protocoles sanitaires adaptés à chaque secteur afin d’encourager le retour au travail dans les meilleures conditions.

Le personnel de la santé, au front face à l’épidémie, n’ont pas été en reste et ont bénéficié d’une loi pour les protéger. Promulguée en aout 2020, la loi définit les peines infligées à toute personne qui détruit les biens des structures de santé, commet une agression verbale ou physique aux personnels du secteur, ou prend et diffuse des photos et vidéos sur les réseaux sociaux et sites électronique portant atteinte à la profession.

Pour la situation épidémiologique, le nombre d’infection variait de 100 cas/jour à l’apparition du virus en Algérie, à 1.000, un pic atteint lors de la deuxième vague.   

Pour les experts, la hausse du nombre d’infection en Algérie s’explique par le laxisme dans le respect des gestes barrières, et ce en dépit des mesures de confinement (partiel ou total) imposé par les pouvoirs publics à chaque flambée des contaminations.  Sur le plan de la communication, un riche programme de sensibilisation, basé notamment sur la prévention, a été élaboré, et un numéro vert (30-30) lancé au niveau central, puis élargi aux autres wilayas.

La promotion des zones d’ombre .. une préoccupation majeure

Au cours de l’année 2020, le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, s’est concentré sur les zones d’ombre de l’Algérie profonde, et a fait du dossier des « poches de pauvreté  » une priorité absolue pour le gouvernement.

Le Président suit avec intérêt ce dossier et fait de l’amélioration du cadre de vie du citoyen, notamment, dans les zones déshéritées, une de ses préoccupations majeures, et a affirmé à maintes reprises, que les pouvoirs publics, à tous les niveaux, « sont disposés à assurer le soutien et l’accompagnement nécessaires pour permettre aux habitants des zones d’ombre de préserver leurs sources de vie et les promouvoir ».

L’Algérie  compte quelque 15.000 zones d’ombre habitées par 8.5 millions de citoyens, et ayant connu le lancement, durant ces derniers mois, de plus de 2200 projets de développement.

Selon les chiffres officiels, le nombre des opérations achevées dans le cadre des programmes de développement des zones d’ombre s’élève à 1.256 projets pour un montant de à 15, 95 Mds de Da au niveau de 1.014 zones d’ombre et au profit de 716.000 citoyens, et ce, sur un total de 11.815 projets inscrits pour une enveloppe de 207 mds de Da portant sur 9.502 zones.

Le conseiller du président de la République chargé du suivi des zones d’ombre, Brahim Merad a souligné que les agglomérations classées zones d’ombre connaissent actuellement l’exécution d’opérations urgentes de développement de nature à améliorer les conditions de vie des populations.

La préservation et la promotion des activités de ces populations, a-t-il ajouté, « constituent des impératifs » qui seront pris en charge par la recherche de solutions opératoires aux problèmes, notamment, d’irrigation et d’exploitation, par des activités productives, des zones agricoles et forestières.

Merad a qualifié d’ »acceptable » le niveau actuel de prise en charge dans plusieurs wilayas des préoccupations des habitants des zones d’ombre en termes de désenclavement, d’alimentation en eau potable, d’amélioration des conditions de scolarité et de transport, de couverture sanitaire et d’aménagement de structures pour jeunes.

Il a insisté en outre sur « la nécessité de coopérer et de coordonner entre les responsables des divers secteurs en vue de mettre en place les conditions de relance d’activités productrices à impact direct sur l’amélioration des revenus des ménages de ces zones ».

Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a instruit fermement les walis et responsables locaux, d’œuvrer à la mise en œuvre urgente des projets de développement inscrits dans les zones d’ombre en vue d’en changer l’aspect  d’ici la fin de l’année en cours.

Intervenant à la clôture des travaux de la réunion gouvernement – walis (14 aout passé) Djerad a souligné que les programmes de rattrapage dans les zones d’ombre qui sont l’un des piliers du programme du Président de la République accusaient un retard notable dans leur mis en œuvre.

Admettant que ce retard peut être justifié par les répercussions de la pandémie Covid-19 et les problèmes économiques du pays, il estimé néanmoins que ce retard, « au demeurant inacceptable » est dû aussi à la logique bureaucratique de certains gestionnaires locaux qui entravent le processus du gouvernement et le programme du Président en la matière.

A ce propos, Djerad a ordonné l’élaboration d’un calendrier précis pour les projets de développement dans les zones d’ombre et du suivi périodique de leur réalisation, préconisant des évaluations mensuelles pour atteindre les objectifs dans les délais fixés.

Les objectifs du programme tracé devront être concrétisés d’ici la fin de l’année en cours, notamment en matière de raccordement aux réseaux (électricité, gaz, eau potable et assainissement) et désenclavement à travers la réalisation des routes », a affirmé Djerad.

Le Premier ministre a également affirmé que quiconque faisant obstacle au développement au niveau local fera l’objet d’enquêtes.

Soulignant, l’impératif de « lutter contre la corruption, sous toutes ses formes » et de « moraliser le pouvoir public », Djerad a précisé que l’enjeu de cette démarche est de garantir l’intégrité et l’objectivité des personnes assumant des responsabilités au niveau du pouvoir public ».

« Il s’agit là d’une importance cruciale, non seulement pour l’Etat de droit mais également et surtout pour rétablir la confiance perdue du citoyen en les institutions de son pays », a-t-il ajouté.

« Nous devons sans tarder lancer un projet global de réformes radicales qui aboutit à la mise en place d’un nouveau mode de gouvernance nouveau et moderne sous-tendant la nouvelle République en vue d’ une « rupture totale » avec les pratiques du passé qui ont conduit et continue, a-t-il dit, à « des dérives graves et inacceptables ».

Il a en outre exigé de la rigueur dans la gestion des projets locaux et des dépenses publiques, notant que « le moment est venu de rationaliser les dépenses publiques, d’adopter une gestion rigoureuse des affaires de l’Etat et d’éviter toute forme de gaspillage ».

Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a ordonné également la mise en place d’un plan d’urgence de numérisation au niveau local, soulignant que les Douanes et Impôts devraient être les secteurs prioritaires de cette entreprise au vu de leur importance dans la lutte contre la corruption.

Et d’ajouter « cet objectif ne sera pas facile à atteindre car il s’agit de toucher à de grands intérêts ».

Ces recommandations ont été formulées au terme de la présentation des conclusions des cinq ateliers, dont les travaux se sont déroulés mercredi et jeudi. Ces ateliers ont porté sur l’évaluation des étapes de mise en œuvre du développement des zones d’ombre, l’évaluation de la mise en œuvre des mesures de prévention contre la propagation de la pandémie Covid-19, le développement économique local, la numérisation, les statistiques et la lutte contre la bureaucratie, les préparatifs de la prochaine rentrée sociale et la sécurité des biens et des personnes.

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a indiqué mercredi à l’ouverture de la rencontre Gouvernement-walis que garantir l’alimentation des zones d’ombre en eau et en électricité était une priorité absolue des programmes d’action du Gouvernement, prévenant que l’Etat sévira contre les responsables négligents et les saboteurs.

Il a, également, annoncé que les décisions de mettre fin aux fonctions d’un certain nombre de responsables locaux représentent « le début » d’un processus consistant à exiger des comptes à ceux qui ont fait montre de « passivité » en matière de prise en charge des préoccupations et des problèmes des citoyens dans les zones d’ombre.

A rappeler que le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune a signé le 08 aout passé des décrets portant fin de fonctions de plusieurs de chefs de Daïras et suspension pour enquête de nombre de présidents d’Assemblée populaire communale (P/APC) pour non réalisation de projets tracés en Zones d’ombre.

Le nouveau modèle économique … un plan prometteur

Au cours de la première année de son mandat, le président de la République Abdelmadjid Tebboune a défini le cadre de référence du nouveau modèle économique, en dessinant les paramètres du plan de relance économique qui s’étend sur 3 phases jusqu’à l’horizon 2024.

Le président Tebboune a mis en avant l’importance de soutenir et d’encourager les start-up pour en faire la « locomotive » d’un nouveau modèle économique, basé sur la connaissance et l’innovation.

Le Président de la République a assuré que cette stratégie « vient en prélude de mesures pour la concrétisation d’un objectif ultime, à savoir investir dans les capacités et les projets de nos jeunes et leur mobilisation au service de l’économie nationale ».

Le président de la République a mis en exergue, dans ce cadre, l’importance de « mobiliser les capacités des jeunes pour une action commune, l’échange d’expériences et de tracer les contours d’une économie de connaissance reposant sur l’innovation et la recherche de tous les outils et moyens technologiques, devenus l’un des fondements des économies modernes ».

Relevant la nécessité d’encourager les initiatives de création des start-up et d’éviter « de briser les rêves des jeunes », le Président Tebboune a soutenu que « cette jeunesse innovante qui aspire, avec un haut sens du patriotisme et avec ses propres moyens, à accéder aux marchés internationaux, mérite tout le soutien et l’encouragement », en ce sens, a-t-il dit, qu’elle devient des modèles de réussite « avec les moindres coûts et avec de hauts niveaux de performance et de rentabilité ».

Le Président Tebboune a annoncé le lancement officiel du Fonds national pour le financement des start-up dont le mode de fonctionnement se distinguera par une « flexibilité » et une « tolérance aux risques ». 

« Afin de permettre aux porteurs de projets innovants de concrétiser leurs idées, il était nécessaire de renforcer l’écosystème de l’innovation dans notre pays pour le hisser au niveau des aspirations de nos jeunes, un écosystème qui puisse leur garantir les mécanismes de financement adéquats », a ajouté le président de la République.

Ce nouveau mécanisme de financement permettra aux jeunes porteurs de projets d' »éviter les banques et la lenteur bureaucratique qui en découle, à travers cet outil qui se distinguera par la flexibilité dont ont besoin les start-up », a-t-il assuré.

Il a rappelé, par la même occasion, que le financement de ce genre de projets de jeunes exige une certaine tolérance aux risques, car les risques d’échec sont bien réels. 

« Celui qui persévère et réussit sera doublement récompensé, et celui qui échouera aura au moins le mérite d’avoir essayé….Nous allons financer et si l’idée n’aboutit pas, le jeune pourra réessayer jusqu’à ce qu’il trouve sa voie et l’idée qui lui profitera et à l’économie nationale », a indiqué le Président Tebboune.  

Ce genre de fonds est habituellement financé dans les Etats libéraux par le secteur privé, a rappelé le Président Tebboune, relevant que ce fonds national sera financé par l’Etat et demeurera « ouvert au secteur privé et les sociétés étrangères qui souhaiteraient y contribuer financièrement en devise ou en monnaie nationale ».

Il a formé le vœu de voir ce Fonds régler les demandes de financement dans des délais très courts et les walis répondre aux besoins de ces start-ups en matière de foncier industriel d’ici fin 2020.

 L’ère des entraves administratives et bureaucratiques est révolue

Par ailleurs, le président de la République a indiqué que la création de ce Fonds vient compléter « les décisions importantes » par lesquelles l’Etat ambitionne d’encourager les jeunes algériens à créer des start-up « à fort potentiel et avec de grandes ambitions » d’accéder aux marchés internationaux.

Cette démarche, dira-t-il, permettra de « relever, ensemble, les grands défis pour l’édification d’une économie basée sur la connaissance et soutenant l’économie nationale avec des revenus hors hydrocarbures et hors ressources conventionnelles ».

Dans ce sens, le Président Tebboune a réitéré son engagement d’éradiquer « définitivement » les pratiques bureaucratiques qui ont privé les meilleurs de nos enfants de concrétiser leurs projets et de réaliser leurs rêves et poussé nombre d’eux à l’émigration, assurant, par là même, que « l’ère des entraves administratives et bureaucratiques est révolue ».

La concrétisation de cet engagement « se traduira par l’adoption d’un nouveau système déclaratif au profit des porteurs de projets innovants leur permettant de concrétiser leurs idées loin de toute entrave à caractère administratif », a-t-il dit.

Et de rappeler, dans le même contexte, les incitations fiscales introduites au titre de la loi de finances complémentaire au profit des start-ups, en sus des différentes facilitations relatives à l’accès au foncier pour la réalisation des incubateurs et des accélérateurs, au vu de l’importance de ces structures en matière d’accompagnement des start-up.

Une production record de désinfectants

Dans le secteur industriel, le holding ACS (public) représente l’un des meilleurs exemples d’opérateurs qui ont amplifié leurs activités pour répondre aux nouveaux besoins imposés par la conjoncture.

A cet effet, ACS a réquisitionné plusieurs entreprises pouvant contribuer dans la lutte et la prévention contre la Covid-19.

Sa filiale SOCOTHYD a enregistré une croissance de 34% durant 2020 en volume de production.

L’ENAD SHYMECA a enregistré, de son coté, une croissance de plus 12%, avec 430 tonnes en gel et solution hydro alcooliques, 260 tonnes en désinfectants de surface, 71 tonnes de savon liquide et 651 tonnes d’eau de javel. Cette entreprise a développé aussi d’autres produits innovants dédiés à la conjoncture comme les nettoyants automobile et les parfums antibactériens.

L’ENAP a, par ailleurs, fabriqué des produits désinfectants de sol et du gel hydro alcoolique qui été fournies gratuitement aux différents organismes publiques et de santé, alors que TONIC Industrie a réalisé plus de 1.537 tonnes de produits papetières. 

« Considérant que l’impact négatif de la pandémie sur l’activité globale du holding comparée à l’exercice 2019, tourne autour de 10% à 15%, les performances de ses entreprises sur l’activité globale couvrent plus au moins l’écart observé dans les autres entreprises particulièrement affectées par cette crise », souligne à l’APS, le PDG d’ACS, Abdelghani Benbetka.

Le groupe public Divindus a enregistré, de son côté, une croissance de ses activités de services dédiés à l’environnement (gestion et traitement des déchets ménagers et industriels) avec prés de 2 milliards de dinars prévus pour 2020, et à l’entreprises (informatique, conseil, études, formation ) avec près de 3 milliards de dinars -selon les déclarations faites à l’APS par son PDG, Messaoud Zemmouri.

Des industriels adoptent des projets de jeunes chercheurs

De son coté, l’Entreprise nationale des industries électroniques (ENIE) a profité de l’émergence d’une vague de chercheurs algériens qui veulent mettre à profit leurs compétences dans la lutte contre la Covid-19, pour lancer de nouveaux projets industriels à l’image du projet du thermomètre frontale, développé par des chercheurs de l’université de Béjaia, et qui va être lancé en production prochainement.

ENIE a aussi annoncé qu’elle travaillait sur un autre projet pour la fabrication de respirateurs artificiels selon un modèle développé à partir d’une source ouverte mais améliorée par les ingénieurs de l’entreprise.

Un groupe de chercheurs de l’Académie nationale de la créativité et de l’innovation (ACINA) a également réussi à développer un prototype différent avec plusieurs avantages.

L’ACINA a développé d’autres équipements utilisés pour la lutte contre le coronavirus tels que l’appareil de désinfection des véhicules, le masque intelligent (relié à une application sur smartphone), le drone thermique, selon les explications de son président, Fawzi Berrahma.

Un groupe de chercheurs de l’université de Sidi Bel Abbès a même réussi à transformer sa conception en projet industriel.

Il s’agit d’un générateur d’ozone, utilisé pour la désinfection des espaces (véhicules, hôpitaux, écoles ) contre les virus, bactéries, champignons et mauvaises odeurs, qui est fabriqué actuellement par l’entreprise publique SOREMEP.  

OPEP+: un rôle pivot pour rééquilibrer le marché

L’Algérie a joué, en 2020, un rôle pivot dans le rapprochement des visions au sein de l’Opep et ses alliés (Opep+) afin de parvenir à une action commune visant à rééquilibrer le marché pétrolier qui a connu, durant l’année qui s’achève, une chute drastique de la demande et des prix suite à la pandémie du Covid-19.

Ce rôle a été assuré notamment à travers la présidence par l’Algérie en 2020 de quatre organisations énergétiques internationales et régionales, à savoir l’OPEP, l’Organisation des Etats arabes exportateurs de pétrole, l’Organisation des Etats africains exportateurs de pétrole et l’Organisation des Etats exportateurs de gaz .

L’Algérie a, dans ce cadre, mené des efforts considérables pour réduire la production et rééquilibrer le marché pétrolier depuis le début de la crise en mars dernier à travers des discussions marathoniennes avec tous les acteurs concernés.

Ces efforts ont été menés dans le cadre de la Déclaration de coopération (Doc) signée le 10 décembre 2016, suite aux discussions qui avaient eu lieu pendant la 170ème réunion extraordinaire de la Conférence ministérielle de l’Opep, tenue à Alger en septembre 2016.

La guerre des prix déclenchée en 2014 avait trouvé son terme avec le Consensus d’Alger, qui a été confirmé en novembre 2016 dans la réunion tenue à Vienne, souligne l’expert pétrolier international, Mourad Preure.

« Le Consensus d’Alger, qui regroupe des pays représentant 90% des réserves mondiales et 50% de la production, a été un puissant signal envoyé au marché qui a retrouvé une orientation haussière’’, a-t-il déclaré à l’APS .

Pour Preure le « Consensus d’Alger a montré sa robustesse, consacrant pour les producteurs une ligne de défense des prix absolument indispensable dans les conditions présentes ».

Quatre ans après, l’Opep s’est retrouvée face à une nouvelle crise du marché pétrolier provoqué notamment par les restrictions mises en place à travers le monde pour enrayer la propagation du coronavirus.

Pour faire face à la chute des prix, l’Algérie a maintenu son attachement au dialogue entre l’Opep et ses alliés, et ce malgré l’échec de la réunion du 6 mars dernier, suivie par le déclenchement d’une guerre des prix.

La poursuite des concertations a permis d’aboutir, en avril, à un accord qualifié d’historique portant sur une baisse massive de la production s’étalant sur deux ans.

Alors que les producteurs de l’Opep+ s’apprêtaient à augmenter leur production début 2021, il fallait encore agir face à la seconde vague de la Covid-19 et c’est dans ce cadre qu’il a été décidé de reconsidérer l’augmentation prévue de 1,9 Mbj et de la réduire de 500 000 bj.

Cette décision et les engagements pris depuis avril ont permis de rétablir progressivement les prix qui ont dépassé 50 dollars le baril en début décembre après avoir chuté à 19 dollars en avril dernier.

Pour Preure « le rôle de l’OPEP a été éminemment positif et a contribué grandement à stabiliser le marché dans des conditions extrêmes ».

Sonatrach maintient la dynamique de partenariat

Au niveau interne, l’Algérie a été affectée par la crise mondiale engendrée par la propagation du coronavirus, enregistrant un recul sensible de ses revenus issus des exportations des hydrocarbures, qui ont atteint 14,6 milliards de dollars fin septembre dernier.

Face à cette situation, plusieurs mesures ont été décidées à travers les différentes réunions du Conseil des ministres.

Sur la plan opérationnel, Sonatrach a ainsi mis un plan d’action pour faire face à cette situation et qui s’articule autour de plusieurs points, dont la révision à la baisse du programme d’investissement et du budget d’exploitation de l’année 2020 de 35% et de 13% respectivement.

En 2020, le groupe est aussi resté en contact permanent avec ses clients, à travers la signature de plusieurs accords, lui permettant de préserver ses parts de marché dans un contexte particulier.

Parmi ces accords, celui signé avec le groupe français Total, renouvelant, pour une durée de 3 années supplémentaires, leur partenariat dans le domaine du gaz naturel liquéfié (GNL).

Sonatrach a également signé avec son partenaire historique, l’Italien ENI, plusieurs accords de coopération dans le secteur du gaz, un mémorandum d’entente portant sur les possibilités d’investissement dans l’exploration et la production d’hydrocarbures, et un accord renforçant le partenariat dans le bassin de Berkine.

Révision constitutionnelle : une nouvelle ère              

En prêtant serment en tant que président du pays le 19 décembre 2019, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, s’est engagé à amender la constitution de 1996 et a tendu la main au «Hirak béni» pour formuler la cinquième constitution sur la voie de la transition vers l’Algérie nouvelle.

A cet égard, le Président Tebboune a affirmé, que la révision constitutionnelle soumise au référendum du 1er novembre passé, « c’est une illustration éloquente des valeurs civilisationnelles de l’Algérie, et consacre a loyauté au serment des chouhada et confortera l’Etat de Droit prôné par le Hirak béni authentique ». Elle est souhaitable, car elle permettra la consécration de la volonté souveraine et des aspirations légitimes de notre peuple à travers l’organisation d’un référendum sur lequel je me suis engagé pour l’adoption de la nouvelle constitution.

Dans ce cadre, le projet constitutionnel réhabilite la recherche et ouvre de nouvelles perspectives aux compétences

Conformément à ces engagements susmentionnés, le Président Tebboune a invité la commission d’experts à mener une réflexion autour des axes suivants:

1. Le premier axe concerne le renforcement des droits et libertés des citoyens.-La réflexion doit porter sur l’élargissement et l’enrichissement des espaces de liberté du citoyen à la fois par la consécration de nouvelles libertés individuelles et collectives, le cas échéant, et la consolidation des droits constitutionnels garantis. Il s’agira de donner un contenu et un sens aux droits et libertés consacrés et de protéger particulièrement la liberté de manifestation pacifique et la liberté d’expression et de la presse écrite, audiovisuelle, et sur les réseaux d’information qui doivent s’exercer librement sans porter atteinte à la dignité, aux libertés et aux droits d’autrui.

2. Le deuxième axe traitera de la moralisation de la vie publique et de la lutte contre la corruption.- Le comité devra examiner et proposer des mécanismes propres à éviter les conflits d’intérêts entre l’exercice des responsabilités publiques et la gestion des affaires de sorte à soustraire à l’influence de l’argent la gestion des affaires publiques. La réflexion doit porter également sur les moyens de renforcer davantage les mécanismes de prévention et de lutte contre la corruption, y compris l’implication de la société civile dans cette œuvre de salubrité publique.

La réflexion devra sئétendre aussi à la réhabilitation et au renforcement des institutions de contrôle de manière à conférer à leur action plus d’effectivité dans la protection du patrimoine et des deniers publics.

3. Le troisième axe portera sur la consolidation de la séparation et de l’équilibre des pouvoirs.- Il s’agira particulièrement de promouvoir l’action politique dans sa principale fonction d’impulsion et d’animation de la vie publique dans le respect des règles démocratiques fondées sur les principes dئalternance au pouvoir et de promotion du pluralisme politique.

A ce titre, il conviendra spécifiquement ‘d’assurer un fonctionnement harmonieux des pouvoirs par la redistribution des pouvoirs au sein de l’exécutif et la mise en place de contre-pouvoirs efficaces destinés à éviter toute dérive autocratique. Dans ce cadre, il importe particulièrement de rendre immuable et intangible la limitation du mandat présidentiel à un seul mandat, renouvelable une fois. Ne faut-il pas également réhabiliter le rôle des partis politiques en tant qu’acteurs incontournables dans l’animation de la vie politique de la Nation?

4. Le quatrième axe portera sur le renforcement du pouvoir de contrôle du Parlement.- Il s’agira à ce niveau de mettre en place des mécanismes efficaces permettant au parlement d’exercer pleinement ses missions dans le contrôle et l’évaluation de l’action du Gouvernement à travers particulièrement (i) le renforcement du pouvoir des élus, notamment l’opposition parlementaire, dans la fixation de l’ordre du jour des séances des deux chambres du Parlement, (ii) la consécration d’une séance par mois au moins au contrôle de l’action du Gouvernement et à l’évaluation des politiques publiques en présence du Premier ministre ou du Chef du gouvernement, selon la formule retenue et enfin ,(iii) la possibilité pour les élus de constituer des commissions dئenquête parlementaires sur des faits faisant l’objet  d’informations judiciaires.

Dans le sillage de ces mesures, il y a lieu également de revoir la configuration de la composante du Conseil de la nation y compris le mécanisme de désignation du tiers présidentiel afin de privilégier les compétences scientifiques tout en veillant à la représentation nationale.

Il s’agira, enfin, d’évaluer objectivement la possibilité d’élargir le pouvoir d’amendement des lois du Conseil de la nation.

5. Le cinquième axe concernera la consolidation de l’indépendance du pouvoir judiciaire. La justice est l’un des fondements de l’Etat de droit.

Elle doit s’exercer en toute indépendance dans le respect de la loi, hors de toute pression ou influence. Cet objectif ne peut être pleinement atteint sans une réelle protection du magistrat.

Certes, au plan formel, la Constitution en vigueur a consacré cette indépendance sans prévoir toutefois des mécanismes opérationnels à même de rendre effective cette indépendance qui passe nécessairement par :

– le respect du principe de lئinamovibilité du magistrat du siège déjà consacrée par la Constitution mais restreinte considérablement par la loi et inappliquée dans la pratique.

– la reconfiguration de la composante du Conseil supérieur de la magistrature pour le soustraire à l’influence directe de l’Exécutif et sa réhabilitation dans son rôle de gestion du corps de la magistrature (nomination à toutes les fonctions judiciaires et gestion de la carrière).

6. Le sixième axe concernera la consolidation de l’égalité des citoyens devant la loi. Il s’agira essentiellement de revoir la portée de l’immunité parlementaire en la circonscrivant à la sphère de l’activité parlementaire au sens strict du terme qui exclut tous les actes qui n’ont pas un rapport direct avec le mandat parlementaire.

Dans le prolongement de cette réflexion, la communauté nationale établie à  l’étranger doit recouvrer sa pleine citoyenneté pour bénéficier des mêmes  droits et être soumise aux mêmes devoirs que les citoyens résidants sur le  territoire national. Aussi importera-t-il de revoir les dispositions  constitutionnelles qui limitent l’accès des résidants nationaux à l’étranger à certaines Hautes responsabilités de l’Etat et aux fonctions politiques.

7. Le septième axe concernera la consécration constitutionnelle des mécanismes d’organisation des élections. Il s’agira d’abord de donner un ancrage constitutionnel à l’Autorité nationale indépendante des élections et de procéder, ensuite, à la suppression de la Haute instance indépendante de surveillance des élections dont la mission est devenue sans objet du fait que l’organisation des élections relève désormais d’une autorité indépendante, émanation exclusive de la société civile.

La nouvelle Constitution est adoptée le 1 novembre passé, par 66,80 % des voix exprimées lors du référendum du 1er novembre 2020, a annoncé, ce lundi le président de l’Instance nationale indépendante des élections, Mohamed Charfi.

Le Conseil constitutionnel a proclamé jeudi 5 novembre passé les résultats définitifs et officiels du référendum sur la révision de la Constitution qui s’est déroulé le 1er novembre 2020.

Les résultats définitifs du scrutin annoncés par le président du Conseil constitutionnel, Kamel Fenniche, s’établissent comme suit :

– Nombre d’inscrits au niveau national : 23 559 320

– Nombre d’inscrits y compris ceux résidents l’étranger : 24 466 618

– Nombre de voix exprimées au niveau national : 5 616 481

– Nombre total de votants, y compris ceux résidant à l’étranger : 5 661 551

– Taux de participation: 23,84% Bulletins nuls : 637 308

– Le nombre de voix exprimées: 5 024 239

– Nombre de votants par Oui: 3 356 091, soit 66,80%

– Nombre de votants par Non: 1 668 148, soit 33,20%.

Foot algérien en 2020: des mesures exceptionnelles pour une année pas comme les autres

L’actualité footballistique en 2020 a été fortement perturbée par la pandémie de coronavirus (Covid-19), incitant le monde entier à suspendre les compétitions, avant de reprendre à huis clos, non sans soumettre les acteurs à des mesures de prévention strictes pour endiguer la propagation du virus.

L’Algérie, à l’instar des autres pays, n’a pas échappé aux répercussions de la pandémie, poussant les autorités à suspendre l’ensemble des compétitions, dont celles footballistiques.

Moins d’une semaine après l’annonce de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de considérer l’épidémie de Covid-19 comme pandémie mondiale, le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) a décidé de suspendre l’ensemble des activités sportives à partir du 16 mars 2020.       

Les joueurs du championnat national se sont retrouvés du jour au lendemain loin de la compétition. Si au début, ils continuaient à s’entraîner en solo, l’attente aura été si longue que la majorité d’entre eux ont fini par se décourager.

La suspension du championnat de Ligue 1 a donné libre court à toutes les spéculations concernant le sort de la compétition. Après quatre mois de suspense, la Fédération algérienne (FAF) a fini par rendre son verdict.

Le Bureau fédéral de la FAF, réuni en session extraordinaire fin juillet, a validé l’arrêt de la Ligue 1 en raison du Covid-19, déclarant le CR Belouizdad, leader avant la suspension du championnat, sacré champion 2019-2020, pour la 7e fois de son histoire, à la faveur d’une consultation écrite auprès des membres de l’assemblée générale de la fédération.

Le recours à cette consultation a apporté avec lui un léger remaniement du nouveau système de compétition pyramidal, avec notamment une Ligue 1 professionnelle composée de 20 clubs et une Division 2 avec deux groupes de 18 formations chacun.

Après la suspension définitive du championnat, la Coupe d’Algérie a été carrément annulée.L’épreuve populaire avait été arrêtée au stade des quarts de finale (aller), disputés les 10 et 11 mars.

Le bout du tunnel

Les clubs de Ligue 1 ont été finalement autorisés à reprendre les entraînements le 20 septembre, en vue de la nouvelle saison 2020-2021, dont le coup d’envoi a été donné le 27 novembre.

La décision a été prise conformément aux instructions du Premier ministre qui a chargé le MJS d’examiner avec les différentes fédérations sportives nationales, la possibilité d’une reprise graduelle et progressive des activités sportives à huis clos et après adoption des protocoles sanitaires y afférents par le Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie de coronavirus et le Centre national de médecine du sport (CNMS).

Après une longue période d’hibernation, les joueurs de l’élite ont pu enfin rechausser leurs crampons pour reprendre le travail, même si le retour à l’activité aura été difficile, précédé par des tests de dépistage en application du protocole sanitaire anti-Covid.

Après de longs mois d’attente, le football algérien a enfin repris ses droits avec le déroulement de la Supercoupe d’Algérie entre l’USM Alger et le CR Belouizdad (1-2), le 21 novembre au stade du 5-Juillet, en l’absence du public.

Le mur de la peur désormais écroulé, l’activité footballistique commençait à reprendre son rythme initial, avec la reprise du championnat le 27 novembre.

La Ligue 2, dont la gestion a été confiée à la Ligue nationale du football amateur (LNFA) après la perte de son statut professionnel, devrait, elle, reprendre ses droits en février 2021, sachant que les entraînements ont déjà débuté le 20 décembre.

Devant l’impossibilité de reprendre le championnat suivant la formule déjà établie, la LNFA a imité la FAF et lancé une consultation écrite à trois variantes à l’attention des clubs de L2 pour un autre changement du système de compétition.

La série d’invincibilité des « Verts »

Sacrée championne d’Afrique 2019 en Egypte, l’équipe nationale est parvenue à préserve sa dynamique en 2020, atteignant notamment la barre de 22 matchs sans défaite et menaçant de faire tomber le record africain d’invincibilité détenu par la Côte d’Ivoire (26 rencontres).

Contrainte au repos forcé après le report des 3e et 4e journées des qualifications de la CAN-2021, initialement prévues en mars 2020, la sélection algérienne a repris du service en octobre en disputant deux matchs amicaux face au Nigeria en Autriche (1-0) et devant le Mexique (2-2) aux Pays-Bas.

Un mois plus tard, les « Verts » ont validé leur billet pour la CAN-2021 au Cameroun, reportée à 2022. Vainqueurs du Zimbabwe (3-1) le 12 novembre à Alger, les joueurs de Djamel Belmadi sont allés ramener le point du nul qui leur manquait, quatre jours plus tard à Harare face au même adversaire (2-2).

Au dernier classement de la Fédération internationale (Fifa) du mois de décembre, la sélection nationale a terminé l’année à la 31e place. Sur les trois dernières années, l’Algérie fait mieux qu’en 2017 quand elle avait terminé l’exercice civil à la 58e place, 2018 (67e) et 2019 (35e).

Rabah Haouadef – Radio Algérie Multimédia          

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