La Fédération algérienne de football (FAF) a annoncé sa décision de ne pas faire participer l’équipe nationale locale à la Coupe d’Afrique des Nations pour joueurs locaux prévue en 2025. Cette décision soulève de nombreuses questions quant aux conséquences potentielles sur le football algérien, notamment en ce qui concerne les sanctions que pourrait imposer la Confédération africaine de football (CAF).
Sanctions potentielles selon les règlements de la CAF
Les règlements de la CAF relatifs à la compétition de la Coupe d’Afrique des Nations pour joueurs locaux prévoient un certain nombre de sanctions en cas de retrait des équipes. Selon ces règlements, si une équipe décide de se retirer avant le tirage au sort des qualifications, comme c’est le cas pour l’Algérie en 2025, elle est tenue de payer une amende de 2500 dollars (soit environ 33 millions de centimes). De plus, l’équipe est exclue de la participation à la prochaine édition de la compétition.
Ce n’est pas la première fois qu’une telle décision est prise ; la Fédération algérienne de football avait déjà décidé de se retirer en 2014, juste avant le début des qualifications pour la « CHAN » qui s’est tenue en Afrique du Sud. En conséquence, la CAF avait privé l’équipe nationale locale de sa participation aux qualifications pour l’édition qui s’est tenue au Rwanda en 2016.
Impact du retrait sur l’avenir de l’équipe
Les inquiétudes grandissent quant aux conséquences négatives que le retrait de l’équipe locale pourrait avoir sur le développement du football algérien. Le fait de ne pas participer aux compétitions africaines prive les joueurs locaux de l’opportunité de démontrer leurs compétences sur la scène continentale, ce qui nuit à leur développement technique et physique. De plus, ce retrait pourrait affaiblir la réputation du football algérien à l’international.
Si la CAF décide d’imposer des sanctions à l’Algérie, cela affectera la capacité de l’équipe à participer à de futures compétitions. Les sanctions financières pourraient représenter un fardeau supplémentaire pour les finances de la Fédération, à un moment où celle-ci a besoin d’investissements pour renforcer les infrastructures du sport et développer les jeunes talents.
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