Ressources en eau: le secteur entame la 2ème phase d’intégration des micro-entreprises 

ALGER- Le ministre des Ressources en eau, Arezki Berraki, a affirmé mercredi à Alger que son secteur avait entamé la deuxième phase d’intégration des micro-entreprises en les associant à la réalisation des programmes de développement du secteur.

S’exprimant à la presse en marge de la cérémonie de signature d’une convention cadre entre les établissements relevant du secteur des Ressources en Eau et l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ), le ministre a affirmé que cette convention constituait une opportunité pour relancer ce qui est prévu par le code des marchés publics qui permet aux micro-entreprises de bénéficier de 20% de la demande publique dans le cadre de la sous-traitance.

Les deux secteurs ont convenu de l’élaboration d’un cadre de suivi périodique des résultats de cet accord.

M.Berraki a mis l’accent sur les capacités du secteur en matière de contrôle et de suivi des travaux.

Il a en outre révélé que le secteur « œuvre à la création d’un environnement permettant aux micro-entreprises de développer leur performance en recourant aux laboratoires, aux entreprises et aux bureaux d’études relevant du secteur, spécialisés dans le contrôle technique et le suivi de la qualité des travaux ».


Lire aussi: Signature d’ne convention-cadre entre le secteur des Ressources en eau et l’ANSEJ


A une question sur les capacités de stockage des ressources en eau, le ministre a fait état de 12 mds M3 de capacités contre une capacité de stockage de près de 9 mds M3 outre une quantité de 02 mds M3 stockée dans les eaux souterraines.

Et d’ajouter que « l’Algérie dispose d’importantes capacités en matière d’eaux souterraines estimées de 50.000 mds M3 dans le Sud du pays », précise-t-il.

Par ailleurs, M. Berraki a rappelé que l’amendement de la Constitution soumis au référendum le 1er novembre prochain, comporte un article (21), contraignant le Gouvernement à garantir la préservation de la ressource en eau en faveur des prochaines générations.

S’agissant de la diversification des spécialités des micro entreprises ainsi que leur élargissement à d’autres domaines d’études et de recherche, le ministre a indiqué que son secteur encourageait l’ANSEJ pour qu’elle soutienne les étudiants universitaires dans la création de petits bureaux d’études qui peuvent sous-traiter avec les grands bureaux.

Le ministre a évoqué les besoins du secteur en forage, appelant les micro-entreprises à contribuer à la réalisation de ce genre de projets.

Répondant à une question sur l’infiltration de l’eau, M. Berraki a relevé que les infiltration d’eau ont atteint un niveau insupportable (près d’un milliard mètres cubes/an) ».

Il a fait état d’une production de 3,6 milliards mètres cubes d’eau par an contre des besoins ne dépassant pas 2,8 milliards mètres cubes d’eau, ajoutant que 400 micro-entreprises sont mobilisées pour assister les entreprises algériennes dans la réduction des infiltrations.

Le secteur a fixé un objectif portant réduction à 7% des infiltrations jusqu’à la fin l’année en cours et 30% jusqu’au 2030.

Concernant l’eau potable, le ministre a expliqué que le programme tracé à l’horizon 2021 repose sur des projets de développement pour approvisionner les communes quotidiennement en eau potable à la faveur de 11.000 projets au profit des zones d’ombre, 700 projets pour les communes et 50 projets structurels.

Une amélioration notable a été enregistrée en matière d’alimentation en eau potable, a indiqué le ministre relevant la poursuite des projets inscrits qui seront accompagnés de dispositions nationales en cas de manque de précipitations.

De son côté, le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé des micro-entreprises, Nassim Diafat a souligné que la convention signée aujourd’hui s’inscrivait dans le cadre de la nouvelle approche économique du gouvernement visant le renforcement des opportunités offertes aux micro-entreprises dans la concrétisation des programmes de développement.

L’opération s’inscrit dans le cadre des orientations du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune au titre de l’approche économique visant la rupture avec les conventions cadres signés auparavant.

M.Diafat a évoqué l’expérience des micro-entreprises nécessitant l’accompagnement et le soutien de la part des entreprises publiques, notamment en matière de cahiers de charges.

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