Respect des droits de l’homme, principal jalon dans l’édification de l’Algérie Nouvelle

Respect des droits de l'homme, principal jalon dans l'édification de l'Algérie Nouvelle

ALGER – Le président du Conseil de la nation, M. Salah Goudjil a affirmé, mercredi à Alger, que le respect des droits de l’homme constituait le principal jalon dans le processus d’édification de l’Algérie Nouvelle, réaffirmant le soutien de l’Algérie à la lutte des deux peuples palestinien et sahraoui, indique un communiqué de la chambre haute du Parlement.

Lors de l’audience qu’il a accordée à la présidente de la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples (CAFDHP), Imani Daud Aboud, M. Goudjil a indiqué que « le respect des droits de l’homme constitue le principal jalon dans le processus d’édification de l’Algérie Nouvelle, dont les fondements ont été instaurés par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune », relevant les réformes profondes initiées par le Président Tebboune, lesquelles ont « abouti à des acquis dont s’énogueille le peuple algérien en matière de consolidation des droits de l’homme et des libertés publiques, fondées sur un socle constitutionnel et un édifice institutionnel solides, à la faveur d’un cadre de développement sous-tendu par un véritable décollage économique ».

La rencontre a constitué « une opportunité pour passer en revue l’état des droits de l’homme en Afrique et examiner les mécanismes de leur protection et de leur promotion, à même d’assurer au citoyen africain la garantie de ses droits légitimes et de ses libertés fondamentales prévus par la charte africaine et garantir sa protection contre toute forme de violations ».

A ce propos, M. Goudjil a appelé à « assainir le continent africain de l’opprobre du colonialisme, en permettant au peuple sahraoui d’accéder à l’autodétermination et à l’indépendance ».

Dans ce cadre, le président du Conseil de la nation a évoqué « le souci de l’Algérie, depuis son indépendance et partant de sa référence humanitaire et de son expérience historique hors pair, de protéger les intérêts et les potentialités des peuples africains à travers le soutien aux mouvements de libération et ses efforts incessants pour défendre leurs droits légitimes, consacrés par les chartes internationales et continentales, notamment le droit à l’autodétermination et à vivre en liberté, justice et souveraineté ».

Dans ce sens, M. Goudjil a salué le « rôle honorable joué par la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples dans l’élaboration et la mise en œuvre d’un système africain original des droits du citoyen africain et la création ainsi d’une école continentale expérimentée issue d’une longue et grande expérience humaine dans la revendication des droits, qui n’a pas besoin de tutelle, ni de leçons à recevoir ».

Il a appelé, en outre, la Cour africaine à « intensifier ses efforts et à poursuivre son travail juridique honorable pour nettoyer le continent africain de l’opprobre de l’occupation et décoloniser la dernière colonie dans le continent par la protection du peuple sahraoui des agressions répétées de l’Etat occupant contre ses droits et du pillage de ses richesses, tout en accélérant le processus à même de lui permettre d’exercer son droit imprescriptible à l’autodétermination et à l’indépendance ».

M. Goudjil a réaffirmé « le soutien de l’Algérie au droit du peuple palestinien à la création de son Etat indépendant avec Al-Qods pour capitale », déplorant « la dégradation des droits de l’homme et l’impuissance à faire cesser l’agression sioniste ciblant Ghaza et les territoires palestiniens occupés ».

Il a, également, condamné la politique de « deux poids deux mesures ayant marqué les relations internationales ».

Pour sa part, la présidente de la Cour africaine (CAFDHP) s’est dite « heureuse d’être en Algérie », remerciant « le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune et le peuple algérien pour l’organisation de la 71e session de la CAFDHP et le 6e dialogue judiciaire ».

Mme Aboud a présenté un exposé sur « les missions, les prérogatives et le mandat de son instance ainsi que sa compétence judiciaire et les mesures prises à l’effet de résoudre les questions qui lui sont soumises », affirmant que « la CAFDHP est une institution ayant un statut particulier dédiée à la défense des droits des peuples africains ».          

La responsable a rappelé, dans son intervention, les efforts de la CAFDHP pour la promotion des droits de l’Homme en Afrique, appelant à « la consolidation de la coopération et de la coordination » entre son institution et les instances similaires en Algérie dans l’objectif de « hisser le niveau des libertés sur le plan continental œuvrant de concert à mettre fin à toutes sortes de violation », lit-on dans le communiqué.

Mme Imani Aboud participe avec les membres de la Cour africaine aux travaux de la 71e session de la CAFDHP et du 6e dialogue judiciaire africain abrités à Alger du 7 novembre au 4 décembre.

 

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