Résolution du PE sur l’Algérie: des « informations fausses et fallacieuses »

« Notre pays a atteint un niveau de maturité et de sagesse lui permettant de traiter d’égal-à-égal avec les poids lourds de ce monde », indique le communiqué du Secrétariat général de l’UGTA, rappelant aux parties « remettant en cause le processus démocratique en Algérie, notamment les auteurs de cette résolution sur la liberté d’expression, que le nombre de quotidiens et de chaînes de télévision, publiques et privées, témoigne sur le niveau de liberté d’expression, écrite et audiovisuelle, en Algérie ».

Soulignant « son rejet catégorique de toute ingérence extérieure » dans les affaires intérieures du pays, la Centrale syndicale a « condamné énergiquement les informations fausses et fallacieuses contenues dans la résolution du PE, d’autant que l’Algérie a des institutions constitutionnelles et judiciaires qui protègent la démocratie, garantissent et soutiennent la liberté d’expression, et assurent les droits des journalistes ».

Pour l’UGTA, cette résolution « renseigne sur le niveau des conflits d’intérêts » au sein de l’institution parlementaire européenne, « encore embourbée dans des scandales retentissants impliquant plusieurs de ses députés, ce qui a terni sa réputation, sa crédibilité et son objectivité ».

« Berceau de la liberté et Mecque des révolutionnaires, l’Algérie, souveraine dans ses décisions, ne permettra jamais à ceux qui se sont érigés en tuteurs sur certains pays, notamment africains, de s’immiscer dans ses affaires intérieures », a souligné la Centrale syndicale, estimant que cette institution « gagnerait à ne pas fermer les yeux sur les infanticides et la répression de nos frères palestiniens, et les souffrances des peuples africains au vu et au su du monde entier ».