Intervenant au terme d’un exposé présenté par le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale dans le cadre de l’examen d’un avant-projet de loi modifiant et complétant la loi N 04-19 relative au placement des travailleurs et au contrôle de l’emploi, le Premier ministre a fait savoir que le Gouvernement était déterminé à prendre en charge la situation d’une importante catégorie de nos jeunes diplômés concernés par les contrats de pré-emploi « ayant acquis une expérience professionnelle et des compétences avérées et ayant contribué à l’encadrement et la modernisation du service public, mais se trouvent dans des conditions professionnelles ne correspondant pas à leurs qualifications, et ce pour une durée allant à dix (10) ans pour certains et quinze (15) ans pour d’autres ».
« Conscient de l’importance de cette préoccupation », le Premier ministre a rappelé avoir donné auparavant des instructions « pour la prise en charge des préoccupations de cette catégorie dans le cade d’une approche globale et synchronisée entre la fonction publique et le secteur économique », décidant de « régulariser définitivement la situation de cette catégorie selon un calendrier fixé et pluriannuel ».
les modalités de mise en £uvre seront prises en charge par une commission interministérielle présidée par le ministre du Travail afin de permettre à cette catégorie de bénéficier de tous ses droits conformément à un plan d’action qui sera examiné et arrêté lors d’un conseil interministériel et adopté sous quinzaine lors d’une réunion du Gouvernement, poursuit le communiqué.
Dans ce contexte, le Premier ministre a souligné que cette opération de régularisation doit se faire dans le cadre d’une approche « conjuguant les efforts de tous les secteurs et des collectivités locales, et reposant essentiellement sur le renforcement des ponts entre l’administration publique et l’établissement économique ».
Concernant l’avant-projet de loi susmentionné, le Premier ministre a salué cette mesure « à même de réduire considérablement les délais de traitement des offres et des demandes d’emploi, et ce en adéquation avec la dynamique économique que s’emploi le Gouvernement a insuffler et le développement que connaissent les mécanismes de médiation en terme d’emploi, notamment suite à la généralisation de la numérisation à travers l’application mobile +Wassit+ ».
Selon la même source, cet amendement vise à « adapter la législation relative au placement des travailleurs et au contrôle de l’emploi avec les dernières avancées que connait le marché du travail dans le but de conférer davantage de flexibilité aux procédures de médiation, améliorer la qualité et l’efficacité du service public en matière d’emploi, à sa tête l’Agence nationale d’emploi (ANEM), et ce en application des instructions données par le Premier ministre, dans ce sens, portant réduction des délais de traitement des offres d’emploi de 21 à 5 jours au maximum ».
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