Référendum du 1er novembre : une forte participation pour opérer le changement (presse oranaise)

ORAN – Les quotidiens paraissant à Oran ont, dans leur édition du samedi, mis l’accent sur la nécessité d’une « forte participation » des citoyens au référendum sur la révision de la constitution pour « opérer le changement tant revendiqué. »

Dans ce contexte, « El Djoumhouria », dans un article intitulé « Aller aux urnes, un premier pas vers le changement », a estimé que « le changement auquel aspirent les Algériens exige une forte participation pour exprimer un avis sur les amendements proposés par la loi fondamentale. »

Le journal écrit que le référendum est « un premier défi » pour la démocratie et estime qu’en allant en masse aux urnes, les citoyens « renforceront le front intérieur » face aux menées de certaines parties agissant pour semer le doute.

« El Djoumhouria » a consacré une large place aux impressions de citoyens de différentes catégories sociales sur le contenu du projet de révision de la constitution.

Pour sa part, « Ouest Tribune », dans son éditorial intitulé « la force de conviction », relève que la campagne référendaire connaît un fort engouement de la part des citoyens qui suivent avec intérêt les interventions des animateurs des meetings qui vulgarisent les grandes lignes que proposent les changements apportés à la nouvelle Loi fondamentale.

« Ces parties multiplient les sorties sur le terrain et s’emploient à convaincre les électeurs sur le bien fondé des nouveaux amendements apportés à la Constitution et qui sont nécessaires pour concrétiser les revendications sociales et politiques exprimées par les marcheurs du Hirak », souligne le journal.

Enfin, le quotidien « Cap Ouest » estime que le projet de révision de la constitution représente « un avenir radieux pour les zones d’ombre » et explique que ces zones « peuvent bénéficier de projets de développement et aspirer à un désenclavement effectif.»

« Le développement des régions éparses a toujours été pris en considération dans la constitution algérienne, mais ce droit n’a jamais été exécuté sur le terrain, et ce n’est pas les moyens financiers qui manquaient, mais bien la volonté de bien faire les choses », souligne le journal, ajoutant qu’ « aujourd’hui, les zones d’ombre sont le cheval de bataille du Président Tebboune et du Gouvernement Djerad, qui ont mis du développement des régions déshéritées une priorité.»

« Si cette année 2020 a connu quelques lueurs d’espoir, celle de 2021 sera l’année des zones d’ombre par excellence, une année qui verra enfin la concrétisation des articles soulignant le droit du citoyen au développement », conclu « Cap Ouest ».

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