ALGER – Le ministre de la Numérisation et des Statistiques, Hocine Cherhabil a annoncé, lundi à Alger, que l’opération de recensement des services publics avait permis de dénombrer plus de 450 services publics numérisés, dont 338 intégrés de façon définitive au Portail gouvernemental des services publics.
Présidant une réunion des points focaux en charge de la numérisation au niveau des ministères, M. Cherhabil a précisé que « l’opération de recensement des services publics a permis de dénombrer plus de 450 services numérisés, dont 338 approuvés et définitivement intégrés au Portail gouvernemental », précisant que la réalisation par son département du Portail gouvernemental des services publics « Bawabatic », dont le lancement officiel a été donné par le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, « se veut le premier jalon » du mécanisme de « concertation et de suivi » nécessaire à la réalisation de la transition numérique en Algérie.
Le Portail gouvernemental des services publics « est une étape importante dans le processus d’instauration de la gouvernance électronique et de la modernisation de l’administration », a-t-affirmé, ajoutant que sa mise en place visait à « établir une nouvelle relation entre l’administration et le citoyen, et entre l’administration et l’opérateur économique, qui se caractérise par davantage d’efficacité, de facilité, et de transparence dans l’utilisation des services publics au moindre coût, ce qui permet de favoriser la confiance des citoyens et de les encourager à recourir à la numérisation ».
M. Cherhabil a également souligné que les réunions périodiques et le contact permanent entre les points focaux en charge de la numérisation et son ministère, constituaient « un mécanisme qui permettra d’évaluer le niveau de numérisation des différents secteurs et des organismes sous tutelle, veiller à l’établissement d’une relation permanente et continue entre le ministère et les départements ministériels, au vu des missions horizontales du secteur, et suivre les plans de développement et les activités de différents secteurs ».
Ce mécanisme, ajoute-t-il, permettra d’assurer l’interconnexion des différents systèmes, en vue de l’exploitation par les différents secteurs des données communes, mais aussi pour permettre la collecte ses ressources numériques (équipements, solutions et réseaux) pour une meilleure rationalisation des dépenses publiques et renforcer les mécanismes de sécurité des systèmes d’information à travers la veille permanente et le suivi de mise en œuvre des instructions du Premier ministre à cet effet.
Le ministre a mis en avant l’importance de ces rencontres qui s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre de la feuille de route, tracée par son département ministériel « en vue d’accélérer la cadence de la transition numérique de notre pays, notamment au niveau des administrations publiques ».
Après avoir rappelé que la numérisation était un élément important dans le programme « intégré » placé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, au centre de ses intérêts et de ses 54 engagements », afin de servir le citoyen et développer l’économie nationale, le ministre a souligné que les démarches adoptées par son secteur dans le domaine du numérique étaient « conformes au 25e engagement du président de la République concernant la concrétisation d’une transition numérique pour améliorer la communication, généraliser l’utilisation des TIC particulièrement dans les administrations du service public et développer la gouvernance du secteur économique ».
La feuille de route tracée par le ministère vise essentiellement à « réaliser le succès de la transition numérique en Algérie », lequel exige « une coordination avec les autres secteurs ministériels », une question qui a été placé par le président de la République « parmi les secteurs vitaux prioritaires, en tant que programme autonome et l’un des piliers de la libération de l’administration et du citoyen de la bureaucratie », a poursuivi le ministre.
M. Cherhabil a également souligné que la numérisation était devenue actuellement « un outil stratégique utilisé par l’Etat dans ses politiques de développement sur une scène économique caractérisée par la dynamique, la précision et la vitesse d’exécution ».
Le ministère a procédé, dans ce sens, à la mise en place d’un plan spécifique, de concert avec les différents secteurs ministériels et les acteurs principaux dans le domaine du numérique, afin de concrétiser les éléments de la stratégie nationale de transition numérique qui repose sur la création d’un climat propice, le développement de la gouvernance électronique et l’accélération de la numérisation de l’administration, la création d’un système de données propice au développement économique, et le renforcement de la citoyenneté numérique.
Ce plan spécifique a permis d’identifier les mécanismes et les ressources matérielles et humaines pour la concrétisation de cette stratégie sur le terrain, selon M. Cherhabil.
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