GENEVE – La rapporteuse des Nations unies sur le droit à la santé, Tlaleng Mofokeng, a déclaré que des personnes ont été anéanties dans la bande de Ghaza et qu’aucun autre terme ne doit en aucun cas être utilisé, sauf celui de génocide pour décrire ce qui s’y passe.
S’exprimant en marge de sa participation à la 56e session du Conseil des droits de l’homme des Nations unis, à Genève, elle a indiqué que « les habitants de Ghaza tentent de survivre, et c’est la seule chose qu’ils puissent réellement faire ».
Tlaleng Mofokeng a déclaré que « la santé psychologique des Ghazaouis s’est détériorée et qu’ils souffrent de traumatismes graves en raison des bombardements » des forces d’occupation sioniste en cours.
La responsable onusienne a également souligné que les derniers rapports sur l’état des établissements de santé à Ghaza sont toujours fournis par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et d’autres organisations humanitaires dans ce domaine.
« L’incapacité des hôpitaux de Ghaza à recevoir des fournitures médicales et des médicaments essentiels, ainsi que la mort et le harcèlement des travailleurs de la santé lors de l’exercice de leurs fonctions, font encore offense au droit à la santé », a-t-elle précisée.
Mofokeng a expliqué qu’elle « ne pouvait pas prédire combien de temps il faudrait pour reconstruire les infrastructures de santé dans la bande de Ghaza », réaffirmant « l’importance de présenter des arguments prouvant le génocide en cours à Ghaza, puis tenir pour responsables les personnes concernées pour des crimes bien déterminés devant la Cour internationale de justice ».
Depuis le 7 octobre 2023, l’entité Sioniste mène une agression génocidaire contre Ghaza qui a fait plus de 124.000 martyrs et blessés Palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 10 000 disparus dans un contexte de destruction massive et de famine qui a é la vie à Coût des dizaines d’enfants.
L’entité Sioniste poursuit cette guerre, ignorant les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU visant à y mettre fin immédiatement, ainsi que les arrêts de la Cour internationale de Justice exigeant de mettre fin à l’invasion de Rafah, dans le sud de la Bande de Ghaza, et de prendre des mesures pour prévenir les actes de génocide et améliorer la situation humanitaire catastrophique à Ghaza.
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