Quotas CKD/SKD: le cas Renault Algérie ne présente pas de problème particulier

Quotas CKD/SKD: le cas Renault Algérie ne présente pas de problème particulier

ALGER- Le cas de l’entreprise de montage automobile Renault Algérie « ne présente pas de problème particulier » concernant les modalités de quotas des kits CKD/SKD, a indiqué mardi à Alger la ministre de l’Industrie et des Mines, Djamila Tamazirt.

« Renault ne présente pas de problème particulier, le dossier se présente de façon très conforme », a-t-elle fait savoir, lors d’un point de presse en marge de la cérémonie de signature d’une convention entre les Groupes publics Sonelgaz et IMETAL.

Rappelant que l’Etat est actionnaire à hauteur de 51% de cette entreprise, la ministre a indiqué qu’une séance de travail avait récemment réuni les représentants du ministère et ceux de Renault Algérie au cours de laquelle a été évoqué le sujet du taux d’intégration nationale, notamment pour l’année 2020.

Rappelant les nombreux avantages accordées par l’Etat en matière d’exonérations fiscales et de droits de douanes, Mme Tamazirt, a affirmé que ces avantages doivent se traduire par « une plus grande intégration nationale, générant de la croissance et de la création d’emplois, ainsi qu’un développement du tissu de sous-traitants locaux ».

Pour rappel, Renault Algérie avait récemment éloigné la fermeture de son usine d’Oran, faisant savoir que ses stocks de kits CKD/SKD, allaient s’épuiser à compter de novembre prochain.

Concernant la modalité de payement des fournisseurs dans un délai de 3 à 9 mois, la ministre a estimé que « la relation de crédit fournisseur par rapport à un partenaire fidélisé ne poserait pas problème en cas de paiement sur neuf mois ».

Le crédit fournisseur et le crédit client doivent être, a-t-elle poursuivi, « négociés entre les opérateurs économiques », ajoutant que la formule de paiement sur 9 mois a été retenue par le gouvernement pour cibler la préservation des réserves de change du pays.       

Mme Tamazirt a, cependant, souligné que « cette disposition n’est pas rigide », et qu’une évaluation sur le terrain sera effectuée suite à sa mise en œuvre et pourrait aboutir, si nécessaire, à un réexamen de cette disposition.

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