Psychotropes: impératif de revoir la loi de 2004    - Algérie

Psychotropes: impératif de revoir la loi de 2004  

Psychotropes: impératif de revoir la loi de 2004   

ALGER- Le président du Syndicat national algérien des pharmaciens d’officine (SNAPO), Dr. Messaoud Belambri, a mis l’accent, jeudi à Alger, sur l’impératif de revoir la loi 04-18 de l’année 2004 notamment le volet relatif à l’usage illégal des psychotropes.

S’exprimant en marge de la 4ème édition du Salon international de la pharmacie (SIPHAL 2020), le président du SNAPO a appelé le ministère de la Justice à accélérer la présentation du projet de loi modifiant la loi 04-18 de l’année 2004, au Gouvernement pour adoption « dans les plus brefs délais », afin de permettre « d’établir un arsenal juridique solide accompagnant le décret exécutif régissant les psychotropes, qui a été publié au journal officiel début de cette année ».

La révision de cette loi permettra, après actualisation et définition de la nomenclature des psychotropes et des médicaments assimilés par le ministère de la Santé, « d’assurer l’ordonnance médicale contre celle falsifiée et ce à travers un portail numérique que le ministère intégrera dans son site électronique ».

Cette nouvelle loi « prémunira les professionnels des agressions qu’ils subissent, en imposant à l’encontre de leurs auteurs des peines allant de 5 à 10 ans d’emprisonnement ».


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Pour ce qui est de la nomenclature internationale commune qui entre dans le cadre des psychotropes, le Dr. Belambri a indiqué qu’elle concerne 90 dénominations dont 15 inscrites dans la liste des médicaments nationaux et 7 uniquement utilisées en tant que psychotropes en Algérie.

Il a souligné, à cette occasion, que le ministre délégué chargé de l’industrie pharmaceutique, Abderrahmane Lotfi Djamel Benbahmad, oeuvre aux côtés du ministère de la Santé à l’application des mesures légales et techniques « fixant la gestion et l’organisation de ces produits au sein de registres spéciaux et qui ne seront prescrits que sur ordonnance constatant qu’ils ne sont pas des produits psychotropes ».

Il a salué, par ailleurs, le décret exécutif promulgué en 2020, fixant l’organisation et la gestion des psychotropes, « qui intervient après un long combat du SNAPO et le conseil de déontologie des pharmacien depuis plus de 20 ans, en ce sens qu’il a permis de trouver des solutions techniques et administratives quant à la commercialisation des psychotropes ».

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