Promouvoir la prise de conscience chez les jeunes pour s’engager aux principes de la bonne gouvernance

 

ORAN – Les participants à la deuxième édition du Forum des jeunes d’Algérie intitulé « les enjeux de l’heure de la citoyenneté: la jeunesse algérienne entre autonomisation politique et économique », qui a pris fin samedi soir à Oran, ont plaidé pour la promotion de la prise de conscience chez les jeunes afin de s’engager aux principes de la bonne gouvernance basée sur la transparence, le contrôle et la responsabilité.

Les participants à cette rencontre, organisée par le Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ) sous le slogan « Une jeunesse forte pour un avenir sûr -Tous pour la Palestine », ont recommandé de « soutenir la position de la jeunesse algérienne pour promouvoir la citoyenneté numérique » et « d’encourager les jeunes à accéder aux mécanismes de participation, en améliorant l’environnement de la formation », « la nécessité d’investir dans les compétences d’analyse des idées et de leur concrétisation réelle comme point de départ fondamental pour l’autonomisation politique des jeunes ».

Les recommandations ont porté également sur « la création d’une vision claire, collaborative et participative, à travers laquelle sont définies les caractéristiques de la stratégie d’autonomisation politique des jeunes », « l’invitation des partis politiques à encourager les jeunes à s’engager dans la vie politique à travers leur formation académique et politique » et « développer la conscience du volontariat chez les jeunes et l’étendue de son impact sur le développement national, en les motivant à participer et à organiser le travail bénévole ».

Les participants ont également recommandé de « renforcer l’approche de gouvernance consultative et les mécanismes de démocratie participative chez les jeunes, en soutenant les capacités des jeunes et des institutions publiques dans le processus de prise des décisions politiques publiques ».

Un appel a également été lancé pour « attirer les talents algériens résidant à l’étranger en accordant des facilités administratives et des incitations qualitatives », « la création d’un centre national économique », « la création de laboratoires et centres de réflexion pour mettre en réseau les énergies des jeunes » et « la modernisation du système bancaire ».

Les participants ont également souligné la nécessité de « mettre en place des mécanismes efficaces pour prévenir la corruption dans les organismes et institutions publics », « la concrétisation efficace de la stratégie nationale de numérisation dans le domaine de l’investissement » et de « renforcer les politiques économiques en fonction des besoins du marché ».

Ils ont également recommandé de « renforcer l’accompagnement des pionniers des métiers, en soutenant les clubs de créativité et d’innovation et en créant des incubateurs au niveau des centres de formation professionnelle », « d’actualiser les spécialités en fonction du marché du travail local », de « développer des plateformes numériques spéciales pour soutenir et développer les compétences des diplômés du secteur de la formation et de l’enseignement professionnels ».

Ils ont aussi proposé de « mettre en place un programme de l’entrepreneuriat à tous les niveaux éducatifs et la culture du volontariat dans les programmes éducatifs, la numérisation du volontariat et la création d’un fonds national pour le soutien du bénévolat ».

Parmi les recommandations figure aussi l’établissement d’un statut particulier pour le travail des clubs universitaires, la création d’une plateforme numérique nationale de ces clubs », la révision du mode de leur financement, en sus de la création d’un prix national du contenu objectif, et la nécessité d’ »imposer un contrôle stricte sur les influenceurs immoraux ».

Pour rappel, cette rencontre de trois jours a enregistré la participation de plus de 800 jeunes hommes et femmes de différentes wilayas du pays, âgés entre 18 et 35 ans, des membres du CSJ et de la communauté nationale à l’étranger.

Ce forum a abordé deux axes principaux: le premier sur les convictions visant à renforcer l’esprit de citoyenneté, la participation à la vie publique et politique, l’autonomisation économique et la prise de conscience de l’environnement stratégique, et le second concerne les compétences des jeunes, la communication, le leadership et la planification, le dialogue relatif à « l’autonomisation politique » et « l’autonomisation économique », ainsi que des ateliers de compétences sur « le leadership et la planification » et « la communication et le réseautage », outre la programmation de sorties de reboisement de plus de 14.500 arbustes en solidarité avec le peuple palestinien, ainsi que des activités de nettoiement et autres de divertissement.

La cérémonie d’ouverture du forum a été présidée par le président du Conseil supérieur de la jeunesse, Mustapha Hidaoui, en présence de membres du gouvernement, des représentants de la société civile, de la famille révolutionnaire, des autorités locales. Elle a été marquée, jeudi dernier, par la signature de deux accords-cadres entre le CSJ, les ministères de l’Agriculture et du développement rural, la pêche et les productions halieutiques en vue de renforcer la coopération et l’accompagnement des jeunes dans des projets privés.

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