Prolongation du congé de maternité: une décision reflétant l’intérêt accordé par le Président de la République à la femme et à l’enfant

ALGER – L’approbation par le Conseil des ministres, du projet de loi relatif aux assurances sociales, dans son volet lié à la prolongation du congé de maternité, a été largement saluée, en ce qu’il reflète l’intérêt accordé par l’Etat, à sa tête le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à la femme et à l’enfant.

Contactée par l’APS, la secrétaire nationale chargée de la Médecine du travail et de la condition de la femme travailleuse à l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Pr Nora Akif, a salué l’approbation par le Conseil des ministres de la prolongation du congé de maternité, qui a toujours été « une revendication de l’UGTA dans le but de renforcer les droits de la femme travailleuse ».

Ce projet de loi, a-t-elle poursuivi, « accordera la priorité à de nombreuses catégories, dans le cadre de la prise en charge nécessaire de la mère et de l’enfant ».

Pour sa part, la présidente de la commission de la femme travailleuse à l’UGTA de la wilaya d’Alger, Malika Boutaoui, a estimé que ce projet de loi, dans son volet lié à la prolongation du congé de maternité, reflète l’intérêt particulier accordé par l’Etat, à sa tête le président de la République, à la femme et à l’enfant.

Elle a salué l’approbation de ce projet qui vise à préserver la cohésion sociale et à renforcer les valeurs de la société, la mère étant le pilier de l’éducation, faisant observer que « le nourrisson nécessite une attention particulière durant ses premiers mois tout comme la mère a besoin d’une prise en charge au double plan médical et psychologique après l’accouchement.

Dans le même sillage, l’avocate Khadidja Meslem a estimé que l’approbation par le Conseil des ministres de la prolongation du congé de maternité constitue « une décision courageuse de l’Etat qui sert l’intérêt de la famille algérienne tout en renforçant ses droits. Cette décision reflète également l’engagement de l’Etat à prendre en charge la mère et l’enfant conformément à la Constitution ».

Elle a également affirmé que cette décision traduit « la contribution de l’Etat à asseoir les bases de la solidarité et à garantir une vie décente à la femme et à l’enfant ».

Quant à la gynécologue, Samia Hannachi, elle a qualifié le prolongement du congé de maternité d' »acquis important » pour la femme travailleuse et la famille en général, précisant que « la période actuelle de 90 jours est insuffisante, notamment pour les cas où la mère souffre de complications post-accouchement, qu’elles soient médicales ou psychologiques, comme après une césarienne, ou un accouchement difficile ou encore lorsque le nouveau-né souffrait de complications graves ».

A cet égard, elle a mis en avant « l’importance de l’allaitement maternel aussi bien pour le nouveau-né que la mère, un processus souvent interrompu dès que la femme reprenne le travail », saluant, par ailleurs, l’intérêt porté par les hautes autorités à ce volet, permettant à la mère de « passer plus de temps avec son nourrisson ».

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