Projet Desertec : Concertations pour le lancement de projets de centrales solaires    - Algérie

Projet Desertec : Concertations pour le lancement de projets de centrales solaires  

Projet Desertec : Concertations pour le lancement de projets de centrales solaires   

 

ALGER- Le ministre de l’Energie, Mohamed Arkab a fait état jeudi à Alger de concertations en cours avec la partie en charge de l’initiative allemande « Desertec » pour le lancement des projets de centrales solaires.

Auditionné par la Commission des Finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN) dans le cadre de l’examen du projet de loi de règlement budgétaire pour l’exercice 2017, le ministre a précisé que la Sonelgaz a effectivement entamé les concertations avec la partie allemande sur les projets de centrales solaires, y compris les aspects opérationnel et juridique.

En avril dernier, la Sonelgaz avait signé avec l’initiative « Desertec » un mémorandum d’entente pour élaborer une vision commune de coopération entre les deux parties.

La première étape de cette coopération comprend des études techniques détaillées des capacités de l’Algérie en énergie solaire, outre la formation et la qualification de spécialistes algériens dans ce domaine.

L’initiative « Desertec » s’inscrira dans le cadre de la mis en œuvre de la stratégie nationale de transfert énergétique de l’Algérie, ajoute le ministre.

= L’OPEP a besoin d’affirmer sa crédibilité sur le marché pétrolier =

Dans une déclaration à la presse au terme de l’audition, le ministre a précisé que le comité interministériel de suivi de l’OPEP qui se réuni jeudi examinera les niveaux d’engagement de chaque partie quant à l’accord de baisse de la production et définira les difficultés auxquelles font face les pays n’ayant pas respecté pleinement leur engagement.

Les résultats de l’accord du 6 juin étaient « satisfaisants », toutefois l’OPEP a besoin d’affirmer la crédibilité de son accord sur les marchés pétroliers, a-t-il ajouté.

Les cours du pétrole demeurent instables, a-t-il fait observer, ajoutant que l’Algérie met en garde ses partenaires dans cet accord que la crise n’est encore pas finie et que l’excédent sur le marché reste élevé.

=Litige avec Naturgy: l’Algérie ne considère pas le coronavirus, un cas de Force majeure ===

Interrogé par les membres de la commission au sujet du litige opposant la Sonatrach à la société espagnole Naturegy, le ministre a affirmé que la partie espagnole avait avancé l’article de cas de force majeure pour demander une révision du tarif du gaz.

L’Algérie, poursuit le ministre, refuse de considérer la crise sanitaire actuelle comme cas de force majeure, le confinement sanitaire n’ayant pas empêché les stations de production d’électricité de tourner.

La partie espagnole voudrait tirer profit de la concurrence féroce sur le marché international du gaz qui a entrainé un effondrement des prix, indexés généralement à ceux du pétrole, en vue de faire pression sur Sonatrach pour revoir à la baisse les prix du contrat.

Face à ces pressions, l’Algérie a mobilisé ses experts dans les secteurs de l’énergie et des Affaires étrangères pour préserver le client espagnol en maintenant les contrats signés au « mieux des intérêts de l’Algérie ».

 

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