OUARGLA – Des électeurs rencontrés mercredi par l’APS au niveau de bureaux de vote itinérants, venus s’acquitter de leur devoir électoral dans le cadre de la présidentielle du 7 septembre, ont émis le souhait de voir cette élection contribuer à la réalisation de davantage de programmes de développement, de prise en charge de leurs attentes et d’amélioration du cadre de vie dans les zones enclavées du Sud du pays.
Des électeurs de la daïra frontalière d’El-Borma (420 km au Sud-Est d’Ouargla), coiffant les zones de Chouachine, Zenaiga et Rhourd El-Baguel, ont exprimé l’espoir de voir élire un président de la République « accordant davantage d’importance au développement local pour l’amélioration du cadre de vie de la population ».
« J’espère que le futur Président élu œuvrera à l’impulsion de l’action de développement dans cette région frontalière et à l’amélioration des conditions de vie de la population locale et dans toute l’Algérie en général », a indiqué Hadj Kadouri Aoun, éleveur, qui venait de s’acquitter de son devoir électoral au niveau du bureau itinérant de la zone d’Ain Amghar (25 km d’El-Borma).
De son côté, El-Hadi Brahim, inscrit au niveau du même bureau de vote itinérant, a affirmé que « les jeunes de la région aspirent à tirer profit des dispositifs d’emploi préconisés par les pouvoirs publics pour la promotion de l’emploi, en plus d’accorder de l’importance à la richesse cameline de cette région à vocation pastorale ».
L’agriculteur Boudjemaâ Talbi dit, lui, avoir voté pour permettre au Président élu de poursuivre les efforts de développement du pays et de soutenir les éleveurs de la région.
Des impressions similaires ont été recueillies dans la wilaya de Tindouf où des électeurs rencontrés après avoir glissé le bulletin de vote dans l’urne au niveau du bureau itinérant de la zone de Houaouiche (périphérie de la commune d’Oum-Laâssel), ont exprimé leur satisfaction d’avoir l’opportunité de prendre part à cette échéance électorale.
Mahmoud Laâla, rencontré au bureau itinérant déployé dans une zone distante de 200 km de Tindouf, s’est dit « très fier » de trouver un bureau près de sa tente, lui évitant ainsi de longs déplacements pour s’acquitter de son devoir civique, avant d’espérer du futur président de la République qu’il « oeuvre à la promotion du développement des régions reculées ».
« Je suis très fier de contribuer au choix du président du pays », a confié Hadja Addala Mebarek, qui a souligné « la transparence et la bonne organisation » marquant l’opération de vote.
Et d’indiquer qu’il est « du droit de la femme rurale de voter et d’exprimer son choix lors des différentes échéances électorales pour contribuer à l’édification d’une Algérie nouvelle ».
Une affluence « remarquable » des électeurs des populations rurales et nomades a été relevée au niveau des 12 bureaux de vote itinérants de la wilaya de Tindouf, venus accomplir leur devoir électoral et se prononcer sur leur candidat à la présidence, selon les données fournies par les délégations de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE).
L’opération de vote pour la présidentielle du 7 septembre, qui a débuté mercredi, selon la loi organique des élections, en avance de 72 heures au niveau des bureaux itinérants des wilayas du Sud du pays, a concerné 51 bureaux itinérants déployés à travers les zones enclavées des wilayas de Ouargla, Djanet, Tindouf, Tamanrasset, In-Guezzam et Béchar, où tous les moyens humains et matériels nécessaires pour son bon déroulement ont été mobilisés par l’ANIE en vue de permettre aux électeurs de ces régions de se prononcer sur le candidat de leur choix.
Présidentielle: les électeurs votent au Sud du pays avec des attentes dans divers domaines