Dans le but de préserver la stabilité du secteur éducatif et de garantir l’avenir des élèves, les directions de l’éducation dans plusieurs wilayas ont instruit les chefs d’établissements secondaires de prendre des mesures administratives strictes à l’encontre des élèves protestataires refusant de reprendre les cours. Cette décision vise à limiter la détérioration de la situation et à protéger les élèves de la perte de cours, en particulier ceux qui se préparent à passer l’examen du baccalauréat.
Des mesures disciplinaires progressives pour maintenir l’ordre
Selon des circulaires émises par certaines directions de l’éducation en date du 22 janvier, les chefs d’établissements secondaires ont été chargés d’appliquer le règlement intérieur aux élèves récalcitrants, notamment en envoyant des mises en demeure aux parents. Ces mesures disciplinaires s’articulent en trois étapes :
- Première mise en demeure : Une demande officielle est adressée aux élèves ou à leurs parents pour justifier l’absence ou reprendre les cours immédiatement.
- Deuxième mise en demeure : Envoyée en cas de non-conformité à la première.
- Troisième et dernière mise en demeure : Aboutissant à l’exclusion définitive de l’élève et à son interdiction de passer les examens officiels.
Mobilisation de la communauté éducative pour convaincre les élèves
Des sources fiables ont rapporté au journal Echorouk que les membres de la communauté éducative, notamment les enseignants et le personnel administratif, multiplient les efforts pour convaincre les élèves de regagner les bancs de l’école. Cela se fait à travers l’organisation de sessions de dialogue au sein des établissements scolaires, où les problèmes rencontrés par les élèves sont discutés dans le but de trouver des solutions concrètes, loin des manifestations de rue, qui risquent d’aggraver la situation au lieu de l’améliorer.
Adaptation des horaires et renforcement de l’encadrement
Dans le cadre des mesures préventives, les directions de l’éducation ont ordonné l’ouverture des établissements dès 7h15, au lieu de 8h, afin d’éviter les attroupements devant les entrées. Cet ajustement vise à garantir la discipline et la sécurité des élèves.
Création de cellules de crise pour un suivi rapproché
Certaines directions ont également mis en place des « cellules de crise » pour suivre de près l’évolution de la situation. Ces structures sont chargées d’intervenir immédiatement pour gérer tout incident ou dépassement susceptible de survenir durant les mouvements de protestation, assurant ainsi la stabilité des établissements scolaires.
Protéger les élèves contre les incitations extérieures
Les directions de l’éducation ont insisté sur la nécessité de protéger les élèves contre les influences négatives de certains groupes externes cherchant à exploiter leur innocence pour des intérêts personnels. Elles ont rappelé que les établissements scolaires offrent un cadre sûr et approprié pour discuter des problèmes et trouver des solutions adaptées, loin du recours à la rue comme mode de protestation.
Ces mesures s’inscrivent dans un effort global visant à préserver la stabilité de l’école publique et à garantir le droit des élèves à une éducation de qualité. Les protestations, si elles sont nécessaires, doivent se transformer en opportunités de dialogue constructif au sein des établissements, dans un cadre organisé et civilisé. La collaboration de toutes les parties prenantes – élèves, parents, enseignants et personnel administratif – reste le pilier essentiel pour atteindre cet objectif.
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