Près d’un millier de Palestiniens arrêtés par les forces d’occupation en 2 mois

EL-QODS OCCUPEE – Près d’un millier de Palestiniens ont été arrêtés par les forces d’occupation israélienne durant les mois de mars et avril derniers, a dénonce lundi, la Commission des prisonniers palestiniens, à la veille du 71ème anniversaire de la Nakba de 1948, célébré le 15 mai de chaque année.

Dans un communiqué relayé par l’agence russe Ria Novosti, la Commission a fait état de quelque 905 Palestiniens de Cisjordanie et de la bande de Ghaza arrêtés en mars et avril par les forces israéliennes, dont 133 mineurs et 23 femmes, portant le nombre total de détenus palestiniens, à plus de 5.700 dont 45 femmes et 250 mineurs.

Parmi eux, 120 personnes ont été blessées et vingt (20) autres hospitalisées.

A ce jour, près de 100.000 palestiniens ont été tués par les forces de l’occupation israélienne depuis 1948, a révélé le Bureau central des statistiques de Palestine (PCBS) dans un rapport relayé lundi, par l’agence palestinienne de presse, Wafa.

Selon le document, 312 Palestiniens ont été tués en 2018, dont 57 enfants et trois (3) femmes « alors que l’occupation détient à ce jour, les corps de quinze (15) martyrs ».

A la fin mars dernier, quelque 5700 Palestiniens étaient toujours incarcérés dans des geôles israéliennes, dont 250 enfants et 47 femmes, selon le rapport.

« Depuis 1967, environ un million de palestiniens ont été arrêtés », ajoute le document du PCBS, publié à l’occasion du 71ème commémoration de la Nakba.

En plus, 70 massacres ont été commis visant « un nettoyage ethnique », où plus de 15.000 palestiniens ont été tués outre le contrôle sur plus de 58% de la superficie de la Palestine qui s’élève à environ 27.000 km 2.

Selon la même source, plus de 800.000 palestiniens sur 1.4 millions, avaient été exilés de leurs villages et villes aux pays arabes voisins, ainsi qu’en Cisjordanie et la bande de Ghaza.

En 2018, le nombre des réfugiés palestiniens a atteint 6.02 millions, et 28,4% d’entre eux vivent dans 58 camps de réfugiés officiels de l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (Unrwa).

Ils sont répartis au niveau de (10) camps en Jordanie, neuf (9) en Syrie, douze (12) au Liban, 19 en Cisjordanie et huit (8) dans la bande de Ghaza. L’enclave, a été transformée en zones les plus densément peuplées du monde, poursuit encore le rapport.

Le 30 mai 2018, un mouvement de protestation hebdomadaire, dit « Grande Marche du retour », avait été lancé par les Ghazaouis réclamant outre, la levée du blocus israélien imposé à l’enclave depuis 2006, le droit de revenir sur les terres qu’eux-mêmes ou leurs parents ont fuies ou dont ils ont été chassés à la création d’Israël en 1948.

La protestation avait culminé le 14 mai 2018 avec la mort de pas moins 62 Palestiniens sous les balles israéliennes à Ghaza, le jour de l’inauguration de l’ambassade des Etats-Unis à El-Qods occupée.

Depuis, plus de 17.000 personnes ont été blessées dont des femmes, des enfants, des ambulanciers et des journalistes.

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