Une peine de 3 ans de prison ferme a été requise, mercredi, par le procureur de la République près du tribunal de la Cité Djamel contre l’ancien maire d’Arzew, Ayachi Mohamed et 14 autres accusés, poursuivis dans une affaire, notamment de dilapidation de deniers publics et abus de fonction notamment, la surévaluation du projet d’aménagement du front de mer d’un montant lourd de 12 milliards de centimes, mais aussi de deux projets d’éclairage public entrepris par une entreprise d’Oran qui a bâclé les travaux de pose des fournitures avec la complicité du responsable du suivi qui a signé le PV de réception dudit projet de l’éclairage public de la cité Emir Abdelkader ex les plateaux d’Arzew, après leur comparution devant le tribunal de Cité Djamel. Parmi les accusés, figuraient des membres de la Commission des marchés. Un entrepreneur et deux propriétaires de bureaux d’étude ont été poursuivis également pour obtention de privilèges non mérités, le deuxième entrepreneur est en fuite .La genèse de l’affaire remonte au mois de décembre 2013, suite à l’ouverture d’une enquête concernant 3 marchés douteux dont le projet d’aménagement du Front de mer d’Arzew d’un montant exorbitant de 12 milliards de centimes et deux projets relatifs à l’éclairage public. Après l’enquête diligentée par les éléments de gendarmerie nationale, 14 accusés en compagnie de l’ancien maire ont été accusés dans ce dossier, ils ont comparu avant hier au tribunal. Les 3 membres de la commission d’évaluation des offres ont expliqué que leur travail consistait à vérifier si les dossiers des offres respectaient le code des marchés publics. Pour les membres de la commission, les entrepreneurs qui ont décroché les projets, n’ont pas respecté les conditions des cahiers de charges, du fait que cette importante municipalité, phare d’Algérie à été tous les temps entachés par des détournements de deniers publics à l’image des trois anciens maires qui ont été condamnés à des peines d’emprisonnement de cinq ans pour les deux ex maire et trois pour un autre ex maire pour ne pas les citer tous . Dans le même sillage, les propriétaires des bureaux études ont soulevé le problème du non- paiement de leurs créances. L’ancien maire à expliqué que le premier bureau d’étude a été changé comme il ne s’est pas rapproché de la commune pour suivre le projet de l’aménagement du front de mer. Notons que l’étude initiale du projet a disparu du dossier de l’offre, le maire a affirmé devant le tribunal, que des inconnus de l’intérieur de la commune sont derrière cette disparition pour l’impliquer volontairement dans cette affaire. Il a dans ce cadre affirmé avoir déposé une plainte devant les services de sécurité. Concernant l’un des projets relatif à l’éclairage public, l’ancien maire a fait porter la responsabilité sur l’un des ingénieurs installé par son prédécesseur qui est complice dans cette affaire, avait signé le PV de réception des travaux bâclés. La défense des accusés a plaidé le fait que ces derniers, ne devaient pas être poursuivis pour le même chef d’accusation en affirmant qu’une expertise est nécessaire avant de trancher dans ce genre d’affaires.
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