Plus de deux millions de jeunes bénéficiaires du DAIP recensés de 2008 à 2019

Plus de deux millions de jeunes bénéficiaires du DAIP recensés de 2008 à 2019

AIN DEFLA – Au total, 2.180.000 jeunes ont bénéficié du Dispositif d’Aide à l’Insertion Professionnelle (DAIP) depuis son lancement en 2008 à ce jour, a indiqué mardi à Aïn Defla, un responsable de la direction générale de l’Agence Nationale de l’Emploi (ANEM).

La mise en place de ce dispositif a nécessité la mobilisation d’une enveloppe financière s’élevant 812 milliards de dinars, a précisé le sous-directeur au sein du même établissement, Laârabi Fayçal, au cours d’une rencontre visant l’explication de la récente décision du gouvernement portant sur l’intégration des jeunes ayant activé dans les dispositifs d’emploi mis en place par l’Etat.

Observant que l’enveloppe financière mobilisée est « révélatrice des efforts déployés par l’Etat à l’adresse des jeunes en quête d’emploi », il a noté que nonobstant ses répercussions sur le volet social, la décision de l’intégration de cette frange aura « indubitablement  » des retombées positives sur l’activité économique du pays.

« Dès lors qu’il est rassuré sur sa carrière professionnelle, le jeune ayant bénéficié des dispositifs du DAlP ne pourra que se surpasser et aller de l’avant, contribuant à l’édification de l’économie de son pays », a-t-il soutenu.

Qualifiant la décision d’intégration des jeunes bénéficiaires du DAIP de « courageuse », il a tenu à remercier cette frange pour les efforts déployés durant une bonne partie de sa vie au service de son pays, observant que nombre de services, notamment au sein des administrations, ont pu être modernisés grâce à l’apport de ces jeunes.

Se référant au ministre du secteur, Pr Tidjani Heddam, il a rappelé que la régularisation de la situation des personnes concernées par l’opération touchera 160 000 jeunes avant fin 2019 (ceux ayant bénéficié du DAIP pour une période de plus de 8 ans), 105 000 (ceux ayant bénéficié du même dispositif pour une période allant de 3 et 8 ans) et 100 000 autres (3 ans au sein du dispositif en question).

S’attardant sur les antennes locales de l’ANEM présentes à travers le pays, Karim Ouaddani, également sous-directeur au sein de la DG de l’ANEM a, de son côté, mis en avant leur rôle en matière d’accompagnement des jeunes à la recherche d’emploi, mettant en exergue les volets accueil et écoute qui doivent caractériser ces structures.

« Même s’il est établi que ce n’est pas l’ANEM qui offre des postes d’emploi car jouant le rôle d’intermédiaire entre l’employeur et le postulant à l’emploi, il n’en demeure pas moins que le fait de bien accueillir le jeune, d’être à son écoute en s’employant à lui donner de l’espoir et de la confiance constituent autant de facteurs susceptibles de mener l’opération de recrutement à bon port », a-t-il soutenu.

Il a, par ailleurs, instruit les responsables des antennes locales de l’ANEM à orienter les demandeurs d’emploi n’ayant pas de formation ou de diplôme vers les centres de formation professionnelle pour, a-t-il dit, acquérir la qualification et le savoir-faire nécessaires.

Pour sa part, le directeur de l’emploi de Aïn Defla, Abdelkader Mekki, a fait savoir que sur 6.582 personnes concernés par l’opération d’intégration à travers la wilaya, 4.120 seront permanisés avant la fin de l’année en cours, invitant les jeunes universitaires à opter à l’entreprenariat et ne pas focaliser leurs efforts sur le travail salarié.

Il a, dans ce cadre, mis en avant le travail de « titan » effectué par la maison de l’Entreprenariat de l’université Djillali Bounaâma de Khémis Miliana en matière de sensibilisation des étudiants sur les opportunités offertes par ce créneau, observant que les nations développées accordent un intérêt particulier à la création des entreprises.

Au paroxysme de la joie, des jeunes bénéficiaires du dispositif du DAIP présents à la rencontre ont salué la décision se rapportant à leur intégration dans leurs postes d’emploi respectifs, s’engageant à être à se surpasser pour être à la hauteur de la confiance placée en eux.

« A l’instar de mes collègues de travail, je ressens une joie indescriptible après tant d’année de dur labeur », soutient Amari Nadia de Aïn Defla.

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