NEW YORK (Nations-Unies) – Plus de 32 900 violations graves contre les enfants ont été enregistrées en 2023 à travers le monde, notamment dans la bande de Ghaza, selon Virginia Gamba, la représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies pour les enfants et les conflits armés.
S’exprimant devant le Conseil de sécurité de l’Onu, Gamba a déclaré que « les Nations Unies ont enregistré un nombre choquant de 32 990 violations graves contre les enfants dans 25 pays en 2023 », soulignant qu’il s’agissait du « plus grand nombre d’agressions annuelles depuis près d’une décennie ».
Elle a relevé qu’ « il y avait une augmentation de 21 % des violations graves contre les enfants, par rapport à 2022 », notant que les violations graves ayant fait l’objet du plus grand nombre de vérifications en 2023 étaient le meurtre et la mutilation d’enfants, suivis du recrutement et de l’utilisation d’enfants soldats, le refus des accès humanitaire et les enlèvements.
Gamba a également rappelé qu’en 2023, le plus grand nombre de violations graves des droits de l’enfant a été signalé dans le territoire palestinien occupé, notamment à Ghaza, la Cisjordanie et El Qods-Est, en République démocratique du Congo, en Birmanie, en Somalie, au Nigeria et au Soudan.
Elle a souligné que la violence contre les enfants à Ghaza, en Cisjordanie occupée, y compris El Qods-Est, a pris une ampleur sans précédent, causant des souffrances inimaginables à des milliers d’enfants.
Agression sioniste contre Ghaza : escalade “sans précédent” des violations contre les détenus palestiniens