Pétrole: le panier de l’OPEP recule à 65,38 dollars le baril

Pétrole: le panier de l’OPEP recule à 65,38 dollars le baril - Algérie
Le prix du panier de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), composé de 14 bruts, s’est établi mercredi à 65,38 de dollars le baril, contre 65,66 dollars la veille (mardi), en baisse de 28 cents, selon les données de l’Organisation pétrolière publiées jeudi sur son site web.

Introduit en 2005, le panier de référence de pétrole brut de l’OPEP comprend actuellement le Sahara Blend (Algérie), Girassol (Angola), Djen(Congo),Oriente (Equateur), Zafiro (Guinée Equatoriale),Rabi light (Gabon), Iran Heavy (Iran),Basra Light (Irak), Kuwait Export ( Koweït), Es-Sider (Libye), Bonny Light (Nigéria), Arab Light (Arabie saoudite), Murban (Emirats arabes unis) et Mery (Venezuela).

Le même jour, le baril du Brent de la mer du Nord pour livraison en février s’est établi à 63,72 dollars à Londres, en baisse de 62 cents par rapport à la clôture de mardi.

A New York, le baril américain de WTI pour janvier a perdu 48 cents à 58,76 dollars.

Cette baisse des prix du pétrole est survenue après une hausse surprise des stocks de brut aux Etats-Unis, alors que le marché inquiétait déjà des tensions commerciales.

Vendredi dernier, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés, dont la Russie, avaient conclu un accord pour réduire encore leur production d’au moins 500.000 barils par jour afin de soutenir les cours du brut.

A ce nouvel objectif s’ajouteront des baisses « volontaires et supplémentaires » de plusieurs producteurs, dont le Royaume saoudien qui promet une réduction de 400.000 barils supplémentaires.

Malgré ces coupes supplémentaires auxquelles l’OPEP a consenti, le pétrole est sous pression, avaient déjà relevé plus tôt dans la journée plusieurs analystes.

Pour certains, cela s’explique par les inquiétudes commerciales alors que le principal conseiller économique de la Maison Blanche Larry Kudlow a affirmé mardi dernier que l’imposition de nouveaux droits de douane à la Chine prévue le 15 décembre était « toujours sur la table ».

APS

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