Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre, dont c’est le dernier jour de cotation, valait 43,26 dollars à Londres, en hausse de 0,75% par rapport à la clôture de jeudi.
A New York, le baril américain de WTI pour le même mois gagnait 0,58% à 40,15 dollars.
La veille, les deux cours de référence ont respectivement perdu 1,9% et 3,3%, après avoir temporairement abandonné plus de 5%, sous l’effet combiné de l’entrée officielle des Etats-Unis en récession, d’une dégringolade des marchés boursiers et d’un tweet de Donald Trump évoquant la possibilité d’un report de l’élection présidentielle de novembre.
« Les données macroéconomiques pèsent sur le marché », explique Al Stanton, analyste de RBC, citant le chiffre de la croissance pour le deuxième trimestre publié jeudi par les Etats-Unis.
Le PIB américain a en effet accusé une baisse historique de 32,9% au deuxième trimestre, en rythme annualisé, sous l’effet de la pandémie de Covid-19, selon une estimation préliminaire du département du Commerce publiée jeudi.
Mais « le rebond rapide » des prix du brut, dès la fin de la séance américaine jeudi et ce matin, « signifie l’intérêt des investisseurs » pour l’or noir, se rassure un analyste de Oanda.
Pétrole : le Brent à plus de 85 dollars