ALGER- Le ministre de l’Energie, Mohamed Arkab, a affirmé, jeudi à Alger, que l’accord de coopération Opep-Non Opep, signé fin 2016, est toujours en vigueur, et ce bien que les parties participant à la réunion de vendredi dernier ne soient parvenues à un accord définitif sur la baisse de la production.
Les pays membres à l’Opep et leurs partenaires poursuivront les débats et les rencontres pour parvenir à un accord et la recherche de mécanismes devant rétablir l’équilibre du marché pétrolier, au regard des répercussions du Coronavirus sur le marché pétrolier et ses retombées sur l’économie mondiale, a fait savoir M. Arkab dans une déclaration à la presse en marge d’une séance plénière consacrée aux questions orales à l’Assemblée populaire nationale (APN).
Selon le ministre, les pays de l’Opep et leurs partenaires avait signé, au terme de la réunion du Comité technique conjoint (JTC) de l’Opep, tenue vendredi dernier, une décision pour poursuivre l’action dans le cadre de l’accord de coopération de 2016, ajoutant que ces pays devront poursuivre l’examen de possibilités de baisse de production à même de rétablir l’équilibre du marché.
Les pays de l’Opep n’ont toujours pas fixé une date pour la réunion prochaine, a-t-il affirmé, soulignant qu’ils attèlent actuellement à en fixer « la date dans le plus proche délai ».
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Pour M. Arkab, tous les pays Opep-non Opep ont des obligations et des engagements à respecter envers leurs clients, au vu de la propagation du Covid-19, à l’origine de la baisse de la production, notamment en ce qui concerne l’exportation du pétrole et du gaz bruts aux pays consommateurs, obligeant les pays parties à clôturer la réunion sans parvenir à un accord.
« Pour les pays Opep-non Opep, les discussions sont en cours pour parvenir prochainement à un accord. Nous n’avons abouti à aucun accord à l’issue de la réunion tenue vendredi dernier (…) », a-t-il souligné. Et d’ajouter: « la nouvelle pandémie a impacté l’économie mondiale entière et non seulement le marché pétrolier, d’où la décision prise par plusieurs secteurs de réduire leurs activités dont l’énergie, les transports et l’industrie, outre la nécessité de revoir les activités sportives et culturelles, qui doivent être réduites en termes de temps et de nombre ».
Le ministre a rappelé que l’Organisation disposait d’un important mécanisme, à savoir: l’Accord d’Alger de septembre 2016 ayant constitué le point de départ du processus pour parvenir à l’accord de coopération Opep-non Opep signé en décembre de la même année à Vienne.
Précisant que cet accord reste « en vigueur », le ministre a indiqué que la réunion du 6 mars 2020 avait été consacrée à l’examen des dossiers techniques élaborés par l’OPEP, en sus de la prospection des variantes du marché, au vu de la propagation du Coronavirus avec la participation d’experts et spécialistes en la matière ».
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