: Le cabinet de recherche économique et de conseil Oxford Business Group (OBG) lance son nouveau rapport. Intitulé « The Report: Algeria, Economic Recovery and Export Diversification », cette nouvelle étude prend le pouls de l’économie du géant nord africain, première économie du Maghreb, recensant données et chiffres clés afin d’analyser les perspectives de croissance du pays et d’appréhender la progression des efforts de diversification économique, notamment en matière d’exportations.
Après un état des lieux de la situation économique actuelle de l’Algérie, analyses sectorielles à l’appui, le rapport revient en détail sur les efforts déployés dans un objectif de reprise économique, insistant entre autres sur le cadre règlementaire en vigueur, les investissements à destination du développement du capital humain, le soutien aux PME et les mesures visant à incorporer davantage les activités de l’économie informelle dans l’économie formelle ou encore la politique de digitalisation. Le secteur de l’industrie, qui contribue actuellement à 5% du PIB algérien et présente un fort potentiel de croissance, occupe une place de choix dans ce rapport, ainsi que les exportations qui en découlent. Sont également à retrouver des entretiens avec des personnalités de premier plan, tels que Yacine Oualid, Ministre chargé de l’économie de la connaissance et des start-up, et Ali Boumediene, fondateur et PDG de Bomare Company, élu meilleur entrepreneur algérien 2021 par European CEO.
L’heure est à la relance économique en Algérie, cette dernière constituant même l’un des 5 grands axes retenus par le dernier Plan d’Action du Gouvernement annoncé en septembre dernier. Ce calendrier de réformes structurelles vise un modèle de croissance durable tirée par le secteur privé, qui fait la part belle aux exportations de secteurs à forte valeur ajoutée, oeuvrant pour ce faire à l’amélioration du climat des affaires et à la promotion des investissements, locaux comme étrangers. La rapport explore les politiques mises en œuvre par le gouvernement en la matière, telle que l’introduction d’un nouveau cadre règlementaire ou la levée des mesures restrictives en matière de commerce et d’investissement.
Si la diversification de l’économie figure en tête des préoccupations de l’Algérie depuis plusieurs années, le pays cherchant à réduire sa dépendance aux revenus des hydrocarbures et à la volatilité des prix du pétrole, la transition engagée à l’échelle mondiale vers une économie bas carbone se traduit par une accélération des mesures adoptées afin de développer d’autres secteurs. Le rapport d’OBG identifie les segments industriels à fort potentiel de croissance, tels que les engrais, l’agro-industrie ou le ciment, illustrant son analyse de nombreux chiffres et graphiques, dans un format clair et accessible. Le développement d’une industrie à plus forte valeur ajoutée et l’essor récent du secteur manufacturier, notamment dans les segments électronique et électroménager, sont également passés au crible.
Ali Boumediene est très optimiste quant aux perspectives de diversification de l’économie algérienne : « L’Algérie dipose de nombreux avantages compétitifs qui la placent en bonne position pour exporter une gamme de produits variés vers les marchés européens. Tout d’abord, sa proximité géographique avec l’Europe. Si un composant ou un produit fabriqué dans un pays plus lointain, tel que la Chine, peut mettre des semaines à atteindre l’Europe, pour un coût de plusieurs milliers de dollars, l’Algérie peut le fournir plus rapidement et à moindre coût grâce à son emplacement et à des liaisons de transport fiables,» a-t-il expliqué, ajoutant que « la proximité de l’Algérie présente également des avantages environnementaux non négligeables. »
Karine Loehmann, directrice générale d’OBG pour l’Afrique, a quant à elle salué la parution de ce nouveau rapport, qui permet de mieux cerner les opportunités d’investissement en mettant l’accent sur les secteurs porteurs, les politiques commerciales et le climat des affaires, ainsi que l’impact de grands accords commerciaux, telle que la ZLECA, devenue réalité début 2021. « Face au défi de la diversification de son économie, l’Algérie a pris des mesures qui portent déjà leurs fruits et les exportations hors hydrocarbures sont bien parties pour confirmer leur tendance haussière. Le pays devra toutefois poursuivre ses efforts en matière d’allègement de la bureaucratie, de digitalisation et de formation de main d’œuvre pour récolter pleinement les fruits de sa politique de réformes », a-t-elle déclaré.
Ce rapport sur les exportations en Algérie fait partie d’une série d’études sur mesure qu’OBG produit actuellement avec ses partenaires, notamment des rapports spécifiques aux critères environnementaux, sociaux et de gouvernance et les « Future Readiness Reports », ainsi que d’autres outils de recherche incontournables, tels que des articles sur les perspectives de croissance et de reprise et entretiens, spécifiques à chaque pays.
Le rapport peut désormais être consulté et téléchargé à l’adresse suivante https://oxfordbusinessgroup.com/rapport-comment-la-diversification-des-exportations-peut-elle-soutenir-la-reprise-economique-de
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