Ouverture d’une usine de levure de 30 000 tonnes/an pour réduire les importations et atteindre l’autosuffisance

Ouverture d’une usine de levure de 30 000 tonnes/an pour réduire les importations et atteindre l’autosuffisance - Algérie

Dans le cadre d’une visite de terrain consacrée au suivi des grands projets industriels, le ministre de l’Industrie, M. Sifi Ghrib, accompagné du wali de la wilaya, M. Djehid Mous, a inspecté les travaux de réalisation d’une usine nationale de levure industrielle. Ce projet est appelé à devenir un pilier stratégique du secteur agroalimentaire en Algérie.

Considéré comme l’un des projets industriels les plus prometteurs, ce complexe de production jouera un rôle clé dans la couverture des besoins du marché national en levure, ingrédient essentiel dans de nombreuses chaînes de production alimentaire. Il devrait également contribuer à alléger la facture d’importation de cette matière, qui dépasse actuellement les 100 millions de dollars par an.

Au cours de cette visite, les responsables du projet ont présenté un exposé technique détaillé sur les différentes phases d’exécution, depuis les infrastructures de base jusqu’aux lignes de production, en passant par les équipements utilisés. Les perspectives futures du projet ainsi que les préparatifs administratifs pour sa mise en service ont également été abordés.

L’usine s’étend sur une superficie totale de 54 000 m², avec une capacité de production de 30 000 tonnes par an. Elle disposera d’une capacité de stockage suffisante pour couvrir six mois de consommation nationale. L’investissement global est estimé à 22 milliards de dinars algériens. Le projet prévoit la création de 300 emplois directs et 500 emplois indirects.

La mise en service de l’usine est prévue pour janvier 2026. À partir de cette date, elle devrait répondre entièrement à la demande locale en levure, ouvrant ainsi la voie à l’exportation du surplus une fois l’autosuffisance atteinte.

Ce projet s’inscrit pleinement dans la stratégie de l’État visant à renforcer la production nationale, réduire la dépendance aux importations, et diversifier l’économie dans le cadre d’une politique de développement durable.

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