ALGER – Le Festival culturel international de musique symphonique (FCIMS), s’est ouvert jeudi soir à l’Opéra d’Alger Boualem-Bessaih, lors d’une cérémonie officielle en présence de la ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji.
Rehaussé par la présence de membres du gouvernement, de représentants de hautes institutions de l’Etat et du corps diplomatique accrédité en Algérie, le spectacle d’ouverture a été animé par les Orchestres symphoniques de l’Opéra d’Alger et de « Suzhou » de la Chine, invitée d’honneur de cette édition, sous la direction, en alternance, des maestros, Lotfi Saïdi et Chen Xieyang.
Dans son allocution, la ministre de la Culture et des Arts a affirmé que le Festival international de musique symphonique est devenu « un rendez-vous international qui réunit de grands noms de la musique universelle ».
L’ouverture de la 13ème édition de cet évènement, a-t-elle souligné, « coïncide avec le 16 mai, Journée internationale du vivre-ensemble en paix, initiée par l’Algérie et adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies en décembre 2017, sur proposition de l’Algérie ».
Pour Mme Mouloudji, le choix de cette date-symbole « confirme l’engagement et l’attachement des dirigeants politiques, à leur tête le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, aux principes de la propagation de la paix et du rejet des attaques à la souveraineté et à la sécurité des peuples ».
Pour sa part, le commissaire du Festival, Abdelkader Bouazzara, a relevé que l’organisation de ce festival dédié à la musique symphonique est « l’aboutissement d’une longue sensibilisation du public à la musique universelle et insérer l’Algérie dans cet univers ».
Sous la direction en alternance du maestro chinois Chen Xieyang et le chef d’orchestre algérien Lotfi Saidi, les instrumentistes des deux ensembles ont revisité des pièces célèbres de la musique universelle devant un public nombreux.
Des pièces de Georges Bizet, de Carl Orff avec une adaptation de « Carmina Buana », de Tchaikovsky, ou encore « danses polovstiennes » de Alexandre Borodine, ont été exécutées par les deux orchestres dans une ambiance originale.
Le spectacle a été également marqué par la participation du Chœur polyphonique de la wilaya d’Alger et du chanteur du malouf, Abbès Righi.
En hommage à la Palestine et au combat des Palestiniens contre l’occupation sioniste, l’interprète de l’andalou Asma Alaa, a rendu « asbah andi el ane boundoukiya » (J’ai maintenant un fusil), chanson composée par Mohamed Abdelwahab sur un poème écrit par Nizar Kabbani. Chantée, pour la première fois en 1968 par Oum Keltoum, la chanson salue la lutte et la résistance des Palestiniens face à l’ennemi sioniste.
Les ministre des Finances, Laaziz Faid, de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El Mahdi Oualid, le président de la Cour Constitutionnelle, Omar Belhadj, le Conseiller auprès du président de la République chargé des finances, des banques, du budget, des réserves de change, des marchés publics et des règlements internationaux, Mohamed Boukhari, ont assisté à la cérémonie d’ouverture, aux côtés de représentants de différentes institutions et du corps diplomatique accrédité en Algérie.
Outre l’Algérie, pays hôte représenté par l’orchestre symphonique de l’Opéra d’Alger, des ensembles venant de treize pays, notamment d’Allemagne, France, Italie, Autriche, Egypte, Syrie, Tunisie, République Tchèque, Russie et du Venezuela, qui marque sa première participation à cet événement, animeront la 13ème édition de cet évènement dédié à la musique savante.
Les orchestres Klenke-Quartet (Allemagne) et Zuzho (Chine) sont au programme de la soirée de vendredi à partir de 19h.
Festival international de musique symphonique d’Alger: Une ambiance festive en ouverture