Ouverture de la 3e édition du SIEERA à Alger

Ouverture de la 3e édition du SIEERA à Alger

ALGER- La ministère de l’Environnement et des Energies renouvelables,  Fazia Dahleb, a donné mercredi à Alger, le coup d’envoi de la 3e édition du Salon international de l’environnement et des énergies renouvelables d’Alger (SIEERA), organisé sous le haut patronage du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.

L’ouverture du Salon organisé au Palais des Expositions aux Pins Maritimes (Alger), prévu du 27 au 29 septembre, s’est déroulée en présence du ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, du ministre des Travaux publics et des Infrastructures de base, Lakhdar Rekhroukh, du ministre de l’Hydraulique, Taha Derbal, du ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid, du président du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), Bouchenak Khelladi Sidi Mohammed, et de nombre de représentants de missions diplomatiques accréditées en Algérie.

Dans son allocution à cette occasion, Mme Dahleb a affirmé que le Salon qui a attiré 170 exposants algériens et étrangers, « est en droite ligne avec le plan d’action du Gouvernement, inspiré du programme du président de la République », visant à renforcer et à encourager l’émergence de start-up et de micro-entreprises dans le domaine de l’économie verte.

L’Algérie qui « ne veut pas demeurer à l’écart de la dynamique internationale », a pris plusieurs mesures pour édifier et mettre en place une économie verte dans le cadre du nouveau modèle économique, et pour en faire « un catalyseur décisif » de développement des ressources du pays et de leur diversification hors hydrocarbures, a-t-elle souligné.

La ministre a affirmé que la « protection de l’environnement est un volet important dans le programme du président de la République », à travers sa consécration dans la Constitution, et son engagement à encourager la production des énergies renouvelables et garantir un cadre de vie qui respecte les exigences du développement durable et de la protection de l’environnement.

Après adoption, par le Gouvernement, de l’économie verte comme « priorité nationale », le secteur de l’Environnement s’attèle à développer de nouveaux domaines, fondés principalement sur la promotion de l’utilisation des énergies renouvelables hors réseau dans divers secteurs telles l’agriculture et l’industrie, tout en œuvrant pour la création d’une économie circulaire axée sur la valorisation des déchets et les services des écosystèmes, a poursuivi la ministre, rappelant l’élaboration par son département ministériel, du plan national d’adaptation aux changements climatiques, après que l’Algérie a bénéficié d’une aide financière internationale de 2,8 millions USD du Fonds vert pour le climat (FVC).

Dans ce cadre, elle a souligné que l’adaptation et l’atténuation des effets des changements climatiques étaient de nature à permettre le développement des projets multisectoriels couvrant des aspects liés à l’efficacité énergétique, aux énergies renouvelables, à l’économie circulaire, à l’utilisation rationnelle de l’eau, et au développement industriel et agricole.

Mme Dahleb a évoqué, par ailleurs, les projets lancés par l’Algérie en matière de réalisation des stations de dessalement de l’eau de mer et de recyclage des eaux usées, et ce pour s’adapter au stress hydrique et assurer la sécurité hydrique.

Concernant la promotion de l’investissement dans le domaine de l’environnement et des énergies renouvelables, la ministre a indiqué que son secteur, en collaboration avec d’autres secteurs, oeuvrait à encourager les investissements dans plusieurs activités liées à l’économie circulaire, à l’économie verte et aux énergies renouvelables hors réseau, mettant en avant l’importance des start-up en la matière.

« Compte tenu de sa position géographique et de ses capacités en matière d’énergies renouvelables, l’Algérie offre des opportunités d’investissement très importantes en termes d’énergie solaire, d’énergie éolienne, de géothermie et de valorisation énergétique des déchets », a-t-elle soutenu.

Et de souligner, à ce propos, que l’Algérie compte 288 sources thermales pouvant être exploitées dans la production d’énergie géothermique, ainsi que d’importantes quantités de déchets, dont 50 % de matières organiques pouvant être utilisées dans la production de méthane.

Mme Dahleb a réaffirmé l’importance d’accompagner les start-up et de les inciter à innover et à proposer des solutions aux problèmes posés, tout en œuvrant à développer les programmes de la recherche scientifique afin de contribuer à la mise en œuvre des plans nationaux de l’environnement et des énergies renouvelables.

Pour réaliser la transition vers les énergies alternatives et propres, le ministère a tracé un plan d’action à court terme (2023-2025) pour développer l’autoconsommation et raccorder les zones reculées en énergie notamment les périmètres agricoles au sud destinés aux cultures stratégiques.

 

La Corée du sud, invité d’honneur du salon

 

Sur la participation de la Corée du sud comme invité d’honneur à la 3e édition du salon, la ministre a indiqué que cela permettra de bénéficier de l’expérience de ce pays « dans le contexte de la transition écologique envers laquelle l’Algérie se dirige avec des pas sûrs ».

De son côté, l’ambassadeur de Corée du sud en Algérie a affirmé que les deux pays étaient liés par un partenariat en matière de durabilité environnementale, évoquant des consultations en cours entre l’Agence coréenne de la coopération internationale et l’Observatoire national de l’environnement et du développement durable en vue de « renforcer les capacités de l’Algérie en matière de contrôle et de gestion de la qualité de l’air ».

Il a souligné que les capacités de l’Algérie en énergie solaire et hydrogène vert « l’habilitent à devenir un pionnier mondial dans la lutte contre le changement climatique, la Corée étant prête à être un allié indéfectible dans ses efforts nobles ».

A cette occasion, la ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables et le ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises ont signé une convention-cadre pour définir les domaines de coopération entre les deux secteurs.

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