ORAN : Installation d’une commission pour réguler le transport urbain

Le wali d’Oran, Djelaoui Abdelkader a ordonné, en marge de la 3ème session ordinaire de l’assemblée populaire de la wilaya d’Oran, la création d’une commission mixte de transport sous la présidence du secrétaire général de la wilaya d’Oran. Cette commission sera chargée du contrôle et du suivi, afin d’étudier les différents dossiers des lignes, mais aussi pour régler le transport anarchique qui règne à Oran. Le travail de cette commission  sera renforcé par le wali au niveau central, pour permettre de réguler le secteur du transport ainsi que la mise en œuvre du plan de transport qui date de 2014. Cette commission aura pour mission d’organiser les lignes du transport, de faire face au stationnement anarchique et les faux arrêts ainsi que d’organiser les agences routières. Si le transport n’était pas à l’ordre du jour lors de la dernière session, il a pris une part aux discussions. Le wali d’Oran a appelé à mettre en œuvre le plan du transport, notamment, à l’approche des jeux méditerranéens 2021, il n’a pas hésité à dire qu’on va travailler sur ce sujet, sachant bien que le transport urbain à Oran est jugé catastrophique à l’image des  usagers du 3e boulevard périphérique, en plus des désagréments dus aux multiples travaux en cours, notamment ceux entamés au niveau du rond-point d’El-Bahia, ce qui cause des difficultés pour trouver un moyen de transport. Cet axe reliant Canastel au quartier des Amandiers est pourtant très fréquenté par les citoyens qui exercent tout au long de cette ligne. Les points les plus importants constituent des points de relais, notamment le rond-point d’El-Bahia pour tous ceux qui habitent Sidi Chahmi, Chteïbo, Emir Abdelkader et toute la partie Est comme Hassi Bounif, Hassi Ameur, Haï Essabah. Les usagers prennent le relais au niveau du rond-point de la clinique Nekkache. A voir les attroupements de bon matin à ces deux niveaux seulement pour guetter n’importe quel moyen de transport, l’on ne peut que deviner sa rareté. Les clandestins qui assurent la course jusqu’au rond-point de l’ENSEP à 20 dinars la place ne chôment pas. Bien au contraire, ils sont carrément pris d’assaut, même s’ils doivent jouer constamment à cache-cache avec les gendarmes motorisés souvent stationnés à cet endroit. 

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