ORAN : Il viole sa tante de 60 ans et écope de 08 ans de prison

ORAN : Il viole sa tante de 60 ans et  écope de 08 ans de prison - Algérie
Le tribunal criminel d’Oran a condamné lundi un jeune pour le viol de sa tante de 60 ans à 08 ans de prison ferme. Les faits de cette affaire, remontent  au 29 mars 2017, jour où la victime B.F. âgée de 60 ans, s’est présentée aux services sécuritaires, pour déposer une plainte contre son neveu, pour viol. B.F est la tante maternelle, du mis en cause. Elle l’a élevé comme son fils depuis qu’il avait 10 ans. Elle accusera son neveu, de l’avoir violé en la menaçant avec une arme blanche. Surprise dans son sommeil, cette dame avait été étranglée et étouffée à l’aide d’un coussin, avant d’être violée. Malgré les dénégations du prévenu et un alibi manifestement monté de toute pièce, le tribunal a donc estimé que les préventions étaient établies: vol avec violence, et viol. Le rapport du légiste confirmera ses dires, elle présentait des traces de violences sexuelles. Une enquête  est alors ouverte mais entre-temps le mis en cause avait pris la fuite, vers la commune balnéaire Ain El Turck, où il loua un garage pour  se cacher sachant bien  qu’il était recherché. Deux mois après les faits, il a été aperçu par hasard par sa tante au niveau de la place. Cette dernière s’empressera d’alerter la police qui l’arrêtera. Confronté aux accusations, le mis en cause nia les faits. Il accusera  sa tante d’avoir tout manigancé pour le chasser de la maison. Sachant que la demeure où il vivait  avec elle appartenait à sa grande mère maternelle. Devant la barre du tribunal criminel, le prévenu ne changera pas ses déclarations, jurant une fois de plus son innocence. Quant à la victime, elle maintiendra son accusation, relatant avec forte émotion ce qu’elle avait subi, affirmant que son neveu se trouvait en état d’ébriété au moment des faits.  Le représentant du ministère public requit la peine de dix ans de réclusion, pour M.S. La défense de la partie civile en insistant sur certains détails des faits et en tassant d’autres par respect pour la victime demandera le dinar symbolique, soutenant que l’honneur n’est pas monnayé.    

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