Oran: hommage au Chahid Guerrab El Houari, ses exploits et son héroïsme

ORAN – Un hommage appuyé a été rendu, jeudi à Oran, au Chahid Guerrab El Houari (1930-1962), pour ses exploits et son héroïsme, à l’occasion du 62e anniversaire de son enlèvement et son exécution par le colonisateur français.

Le wali d’Oran Saïd Sayoud a souligné dans son allocution, prononcée lors d’une conférence d’histoire organisée à l’occasion, que cette rencontre est une opportunité pour commémorer les exploits du Chahid, ainsi que ses trois autres compagnons, condamnés à mort par le colonialisme français, à savoir Hamdani Adda dit « Si Othmane », Bendjaber Aoued dit « Si Sabri » et Fréha Ahmed, et pour faire connaître aux jeunes générations son héroïsme et tirer les leçons des sacrifices consentis par tous ceux qui ont donné de leur vie pour que vive l’Algérie indépendante.

« Aujourd’hui, nous nous tenons avec fierté et respect devant la mémoire des hommes qui ont marqué l’Histoire et sacrifié leur vie pour la patrie.

Ils ont tenu bon et ont défié le colonisateur oppresseur, connu pour sa tyrannie. Vive l’Algérie libre et indépendante », a déclaré le même responsable.

« Le Chahid Guerrab El Houari et ses compagnons, les martyrs et d’autres hommes du pays ont été un symbole et un modèle pour les générations et les peuples qui luttaient pour se libérer du joug colonial et des affres du colonialisme », a-t-il ajouté.

A cette occasion, Dr Belhadj Mohamed a passé en revue le parcours historique du Chahid Guerrab El Houari, né en 1930 dans le quartier antique de Sidi El Houari de la ville d’Oran, ajoutant que l’homme s’était engagé, dès son jeune âge, dans l’action révolutionnaire et activait au sein du réseau du Moudjahid « Bengasmia Sidi Abdelhamid » dans la partie ouest de la ville.

« Au cours de la Glorieuse Guerre de libération nationale, le Chahid a mené de nombreuses opérations de Fida contre les forces coloniales françaises, dont celles visant des policiers, avant de faire l’objet de poursuites. Le tribunal a prononcé à son encontre une condamnation à mort par contumace. Arrêté par l’Organisation de l’armée secrète (OAS) française au centre de la ville d’Oran, il fut soumis aux pires tortures, avant d’être exécuté », a souligné Dr Belhadj.

Il a été condamné à mort par un peloton d’exécution sur la route de l’ex Canastel, en même temps que les trois Chouhada: Adda Hamdani, Aoued Djebbar et Ahmed Fréha.

Dr Belhadj a, en outre, indiqué que « personne ne sait, jusqu’à présent, où sont enterrés les quatre martyrs ».

 

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