ORAN : Décès de l’enfant cancéreux renvoyé de l’hôpital d’El-Hassi

ORAN : Décès de l’enfant cancéreux renvoyé de l’hôpital d’El-Hassi - Algérie
A n’y rien comprendre sur la négligence et le laisser aller sur la mauvaise gestion qui secoue cet établissement hospitalier des enfants cancéreux d’El-Hassi qui enregistre plusieurs décès des jeunes enfants atteints du cancer et qui sont abandonnés à leur sort dans cet hospice sans aucune prise en charge, notamment l’absence des séances de la chimiothérapie mais surtout les actions de grève de protestation des 12 infirmiers que nous avions évoqué tout dernièrement dans nos colonnes. Revoilà aujourd’hui le décès du jeune Mohamed qui a fait la chronique de son cas d’expulsion de l’hôpital des enfants cancéreux,  transféré au  CHU du 1er Novembre de l’USTO, il a fini par rendre l’âme hier matin dans les services d’oncologie suite à un malaise, selon les réseaux sociaux qui ont diffusé une vidéo du jeune enfant Mohamed ayant souffert le martyr depuis sa longue maladie, sans aucune prise en charge émanant des médecins spécialisés des services d’oncologie qui ont été pourtant cités dans  la presse et qui ont fait l’objet d’une enquête sur demande du ministre de la santé publique et de la réforme hospitalière, lequel est   intervenu personnellement lors de sa récente visite d’inspection et de contrôle qu’il a effectuée tout dernièrement à Oran. Une commission d’enquête ministérielle dépêchée sur instruction du ministre de la santé, s’est rendue ces derniers jours à Oran pour enquêter sur la  mauvaise gestion de cet établissement des enfants cancéreux, laquelle a   fini par établir un rapport sur la situation dégradante de cet organisme de santé. Les citoyens ont soulevé des préoccupations liées aux pénibles déplacements des enfants malades accompagnés de leurs parents vers d’autres établissements publics ou privés pour se procurer de poches de sang, ajouté au problème d’achat de certains équipements médicaux nécessaires en dehors de l’hôpital. Le service ne dispose que d’une seule ambulance, qui ne peut couvrir les besoins quotidiens des enfants malades devant  effectuer des analyses qui devraient se faire sur place, a-t-on déploré. Le problème de pénurie de certains médicaments utilisés lors de la période du traitement, l’arrêt de fonctionnement des appareils de radiologie, la non prise en charge des bénévoles qui fréquentent le service pour le don du sang ont été également soulevés, mais rien du concret.      

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